Cimel : la PME qui murmure à l’oreille de la NASA

Une belle histoire de contrôle de gestion en temps partagé, Cimel : la PME qui murmure à l’oreille de la NASA

David Bibard, expert en contrôle de gestion à temps partagé fête dix ans de collaboration avec cette entreprise fleuron de l’excellence française. Au cœur de l’innovation, la PME conçoit et produit des instruments de mesure de la qualité de l’air

Cimel, avec une lettre « M »  logé en plein milieu du ciel… Paris centre ville, non loin de la Bastille et aux abords du Père Lachaise. Difficile d’imaginer que dans cet immeuble d’entreprises d’apparence standard se cachent les bureaux et les ateliers d’une PME de niche, dont le savoir faire constitue l’un des piliers du domaine de la recherche scientifique environnementale, et ce à l’échelle internationale. Avec 50 ans d’expérience, Cimel électronique est un des leaders de l’ingénierie d’instruments de mesure de la qualité de l’air.

Interview de Didier Crozel, directeur général de Cimel électronique

Essentiel Gestion : Mesurer les poussières dans le ciel, ça n’est pas commun… Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre cœur d’activité et qui sont vos clients ?

Didier Crozel : Nous produisons des instruments scientifiques pour mesurer la qualité de l‘air en altitude. Nous travaillons essentiellement pour le secteur de la recherche, notamment météorologique. Notre client de référence est la NASA mais aussi pour les services météo comme Météo France, parfois des aéroports ou encore au profit de beaucoup d’universités et d’instituts de recherche. Nos mandataires étudient l’atmosphère, les changements climatiques.

E.G : Par quels procédés ?

D.C : Nous utilisons la télédétection. Dans notre cas, il s’agit de permettre à des scientifiques de surveiller l’atmosphère et la qualité de l’air à 30 km d’altitude. Nous leur fournissons des outils qui permettent de mesurer la lumière des objets étudiés (en l’occurrence les particules dans l’atmosphère), puis d’exploiter les données récoltées.

E.G : Qu’est-ce qu’un photomètre ou un micro-lidar par exemple ?

D.C : Notre instrument leader est le photomètre solaire. Il mesure la lumière du soleil à partir du sol. Lorsque les rayons rencontrent un aérosol (c’est le nom scientifique des poussières) situé dans la troposphère (la basse couche de l’atmosphère terrestre), une partie de la lumière est perdue, diffusée. Le photomètre solaire identifie les caractéristiques de la collision et permet par là de définir la densité, la taille et la forme des poussières et d’en déduire l’événement qui a provoqué la formation de ces poussières : feux de forets, volcans, déserts, pollution…

Le lidar quant à lui, fonctionne comme un rayon laser tel que ceux utilisés pour mesurer les dimensions d’une pièce, sauf qu’en l’occurrence, la distance à appréhender est à l’échelle de l’atmosphère. Et lorsque le point rouge heurte une toute petite poussière, la lumière se diffuse en tous sens et le lidar ne « voit » qu’une trace infime du rayon envoyé. Le Lidar permet d’identifier si le choc a eu lieu à 10, 15 km et quelle était la densité du phénomène.

Les deux instruments combinés nous disent de quoi est composée la poussière et à quelle distance elle se trouve. Ces informations permettent de comprendre les déplacements de particules fines, de prévoir la qualité de l’air et de prendre le cas échéant des mesures de précaution.

E.G : Quel est l’objectif de ces études, s’agit-il d’éradiquer ces poussières ?

D.C : Non, car elles constituent finalement un filtre protecteur en faisant un effet parasol au contraire de l’effet de serre. 90 % des poussières sont d’origine naturelle, elles proviennent de soulèvements au sol par le vent. Nous ne pouvons pas y faire grand-chose, mais nous avons besoin de les connaître pour prévoir le changement climatique. Dans les villes en revanche, elles peuvent être en grande partie liées à la pollution. On peut donc vouloir les étudier pour améliorer la qualité de l’air en milieu urbain, mais l’autre raison de ces observations est qu’elles perturbent toutes les images prises par les satellites, pour d’analyses de la géologie, de l’agriculture, de l’océan par exemple. Des calculs très compliqués sont opérés principalement par la NASA 24h sur 24 et dans la foulée par tous les organismes spatiaux du monde pour corriger leurs images satellite. Notre expérience nous permet d’être à la pointe de la technologie et les usages de nos instruments se diversifient de plus en plus, à la faveur de la prise de conscience du changement climatique.

E.G : Revenons sur le fonctionnement de l’entreprise. Les forces vives de Cimel sont donc sans doute composées par une majorité d’ingénieurs ?

D.C : En effet, pour plus de la moitié sur une trentaine de collaborateurs que compte l’entreprise, et nous avons aussi des techniciens, des scientifiques, des commerciaux spécialisés.

E.G : Où se trouvent vos entrepôts ?

D.C : Appelons cela des ateliers de fabrication…Ils sont dans nos locaux rue de Charonne, avec le reste de l’équipe, dans le 11ème arrondissement, avec 7,8 personnes à la production. Le maintien de nos locaux en plein cœur de la capitale est le fruit de la politique de la ville de Paris.

E.G : Dans un contexte de développement qui fait écho à votre savoir faire, est-ce là la raison du recours au temps partagé pour vous permettre d’investir totalement la particularité de vos métiers et gérer dans la flexibilité l’appui des fonctions supports ?

D.G : Tout-à-fait. L’Administratif avait besoin d’être renforcé. Lorsque nous avons commencé avec David il y a dix ans, nous étions 18. À l’époque j’assurais le poste de DAF/DRH en lien avec un cabinet d’experts comptables. Il est venu me soutenir au contrôle de gestion.

E.G : Quels étaient les contours de la mission confiée à David Bibard et à quelle fréquence l’avez-vous sollicité ?

D.C : Au début, il s’agissait d’intervenir 3, 4 jours par mois puis avec le temps et la mise en place des outils de pilotage nous sommes passés à 2 jours mensuels.

David a opéré la tenue à jour des prévisions de trésorerie qui requièrent un suivi important. Sachant que  les cycles de fabrication sont longs, notre business nous permet d’obtenir une visibilité sur à peu près 6 mois.  C’est un peu compliqué car il ne s’agit ni de main d’œuvre ni de prestations de services : il s’agit de production d’instruments qui valent plusieurs dizaines de milliers d’euros ! Dans la foulée, David nous a épaulé sur le suivi des stocks et donc les inventaires. Il a également procédé aux reportings sur le volet commercial ainsi que production.

E.G : Quels sont, selon vous, les bénéfices du travail à temps partagé ?

D.C : C’est avant tout une collaboration sur mesure, flexible, avec des séquences plus intenses, soit qu’il s’agisse de dresser le bilan de fin d’année ou d’assurer des missions ponctuelles comme des demandes de financement en lien avec des projets particuliers … Un autre point important est de pouvoir accéder à un spectre de discussion élargi grâce à un regard extérieur, un certain recul qui permet, tel un alter ego de se poser des questions de stratégie en dehors du cadre du salariat, dans une approche et un esprit d’entrepreneurs animés par la réussite d’un projet.

Dans le même temps, l’implication récurrente de David Bibard au sein d’autres groupes ou PME, m’a apporté un réseau élargi (consultants, entreprises), faisant face aux mêmes problématiques que nous en fonction de l’actualité. J’ai apprécié cet échange de confiance, avec quelqu’un qui a un œil extérieur à l’entreprise mais qui pour autant la connaît bien.

David Bibard : Cette expérience m’a conforté dans le choix du temps partagé puisque Cimel compte parmi mes clients historiques.

« Travailler pour un site de production français à rayonnement international en plein cœur de Paris, c’est quand même impressionnant… »

Il y avait un besoin urgent et récurrent s’agissant de la trésorerie. C’est un sujet tendu, de tous les jours, de tous les mois et le dirigeant doit pouvoir se projeter avec l ‘enjeu de créer la confiance de sorte qu’il puisse « se vider la tête » sur cette préoccupation. Vis-à-vis des équipes aussi, il était important que je m’intègre assez rapidement pour manifester mon soutien au sein de l’entreprise et des collaborateurs. Cette démarche est nécessaire pour le bien-être de tous, mais aussi pour la récolte d’information. Passée cette phase la mission évolue car elle présente moins d’urgence. La partie technique constitue le point d’entrée, puis c’est le recul ensuite qui prolonge les axes de la mission. Le partage d’expérience au regard de mes autres missions à temps partagé, de mon réseau a ouvert d’autres horizons. C’est à la fois un atout et un plaisir dans l’échange.

 

Les grands principes du temps partagé

A l’occasion de la 12ème semaine du temps partagé de la FNATTP, le Portail du temps partagé et l’ensemble de ses partenaires ont organisé le 13 octobre dernier le deuxième Salon du temps partagé en version 100% online.

 

Les grands principes du Travail à temps partagé :
Qu’est ce que le Travail à temps partagé ?
Combien de professionnels l’exercent en France ?
D’où vient le temps partagé ?
Existe-t-il sur l’ensemble du territoire ?

Voir la vidéo

Essentiel Gestion : partenaire de la reprise (2)

Le cabinet en contrôle de gestion à temps partagé s’est attaché en cette période inédite à offrir un accompagnement sur mesure aux dirigeants de PME

Disponibles aussi bien en région que dans les grandes villes, les membres d’Essentiel Gestion ont souhaité partager avec vous les enseignements de l’expérience sans précédent à laquelle les entreprises ont été et continuent d’être confrontées. Avec l’impossibilité de se rassembler, l’émergence d’une autre façon de travailler s’est fait jour, qui nous invite à redéfinir les enjeux de la collaboration professionnelle. Au sein même des notions de responsabilité sociétale et environnementale, il incombe désormais à toutes les organisations d’intégrer les nouvelles normes sanitaires qui promettent de s’imposer sur le long terme. Rompus au maniement des indicateurs chiffrés, les consultants indépendants d’Essentiel Gestion maîtrisent parfaitement les ressorts d’une gestion optimisée, sans oublier que l’humain reste la composante essentielle de tout processus… Après l’urgence de maintenir à flot la trésorerie des PME (objet de notre dernière publication), tous les acteurs d’une économie à redresser souhaitent appréhender à présent sereinement mais aussi de façon pérenne l’adaptation à une hygiène publique à installer dans le champ du couple santé-sécurité qui s’impose. Comment recréer un choc de confiance sans craindre d’alimenter les risques psycho-sociaux ? Quels agencements pour les lieux qui accueillent du public, et à quel coût ?

Bienvenue dans un monde sans contact !

Vers une nouvelle norme sanitaire : concilier santé-sécurité et bien-être au travail

Distanciation physique, gestes barrière, déconfinement… Voici de bien disgracieux néologismes qui bourdonnent dans nos oreilles depuis des mois grevant notre champ lexical d’une sournoise menace. Ces expressions feront-elles prochainement leur entrée au dictionnaire de l’Académie française ? Tout indique en tous cas que chacun est appelé à modifier ses comportements depuis que le Covid-19 est venu annoncer l’occurrence probable de nouveaux virus. Masques et gel hydro alcoolique jouxtent dans les sacs le portefeuille,  comme le nécessaire au préalable de toute sortie.

Début mai, le ministère du Travail publiait le protocole national de déconfinement ; il a été enrichi depuis par les spécificités des conventions issus des différents secteurs d’activité. Ainsi, outre les directives déjà mentionnées qui relèvent du bon sens, certains métiers ont été amenés à modifier leurs pratiques organisationnelles au regard du contexte qui, à l’heure de l’ouverture des économies sur un marché mondial impacte la planète tout entière. Dans les hôtels par exemple le petit-déjeuner en chambre est privilégié, tandis que le linge sale doit être disposé dans des sacs spécifiques accessibles si possible sans manipulation manuelle. Au restaurant le menu sur ardoise est appelé à remplacer la carte. Dans les lieux de culture, la suspension des services de vestiaire est imposée et des créneaux de réservation en ligne exigés pour observer le principe de fluidité du parcours des usagers, etc.

securite

Des protocoles qui engendrent un coût

Selon les premières estimations du Medef, le surcoût engendré par la prise en compte des mesures sanitaires pour les entreprises devrait varier entre 10 et 20% supplémentaires dans la facture globale selon les secteurs. Une fourchette qui s’explique par les différents paramètres à prendre en compte. En premier lieu, il faut considérer la dépense liée à l’achat de gel hydro alcoolique, de masques et de gants. Mais dans la balance pèse aussi la perte de productivité…Les petits commerces comme les salons de coiffure sont contraints de trouver à compenser le temps consacré à désinfecter les équipements entre chaque clients ; les boutiques quant à elles, de les faire patienter pour respecter la distanciation ; tandis que de nombreuses usines ont dû sacrifier leur rendement pour éviter l’interaction des équipes aux dépens des amplitudes horaires… À la reprise, chaque dirigeant s’est vu confronté à la nécessité de réfléchir à son business model, sans doute faudra-t-il après l’été l’ajuster encore en fonction de l’évolution des recommandations, dans une démarche à laquelle les membres d’Essentiel Gestion s’associent pleinement.


La « To do list » de Fabienne Bruneau, responsable administrative et financière à Temps Partagé, fondatrice d’ACP Gestion et membre du club EG°

« Donner aux entreprises les consignes sanitaires nécessaires à l’exercice de leur activité grâce à une communication appropriée »

psychosociaux

  1. Mettez tout en œuvre pour recréer un espace serein pour les salariés : distance entre les bureaux, gel, masques, lavage des mains, désinfection des appareils, EPI (Equipements de Protection Individuelle).
    • Expliquer la procédure en amont pour que chacun s’engage à respecter le bien-être de tous
  2. Désigner un référent COVID-19
  3. Remercier vos collaborateurs qui ont su s’adapter, qui se sont investis… la reconnaissance est toujours importante et motivante !
  4. Privilégier le télétravail quand c’est possible mais pas n’importe comment. En tant qu’employeur vous devez garantir la sécurité de vos salariés. Comment ?
    • Confort : matériel informatique adapté, fauteuil de bureau confortable…
    • Bienveillance :
      • veiller à ce que le salarié respecte le nombre d’heures de déconnexion : attention à l’hyper-connexion !
      • ne pas sous-estimer les risques psycho-sociaux : troubles du sommeil, peur de la perte d’emploi, stress…
      • impliquer les collaborateurs dans un projet commun.
  5. Mettre à jour le Document Unique d’Evaluations des Risques Professionnels
  6. Ecrire une procédure en cas de contamination
  7. Afficher tous les documents légaux

Lien fiches métiers après COVID :

https://travail-emploi.gouv.fr/le-ministere-en-action/coronavirus-covid-19/proteger-les-travailleurs-les-emplois-les-savoir-faire-et-les-competences/proteger-les-travailleurs/article/fiches-conseils-metiers-et-guides-pour-les-salaries-et-les-employeurs

Entre mesures et recommandations, l’urgence de retrouver le chemin de la confiance…

L’exemple d’Ici la Terre :

À La Rochelle « Ici la terre » est une agence événementielle qui depuis 2001 organise des séminaires, conventions et congrès pour des grands comptes. Environ soixante-dix manifestations annuelles, brodées sur-mesure par ces experts de l’incentive sont assurées un peu partout sur le globe, à la demande de directions d’entreprises renommées qui souscrivent à l’inventivité de collaborateurs très motivés par l’état d’esprit et les conditions de travail qui signent l’identité de l’agence. Au pied des bureaux, l’ancienne agence immobilière qui trônait sur le port a été rachetée et convertie il y a 3 ans en « Magasin Général », une épicerie fine, cave, café. Si l’endroit est ouvert au public, il est avant tout le QG du personnel qui peut s’y retrouver pour échanger, déjeuner ou encore recevoir les clients dans un cadre convivial. Toutes les boissons chaudes sont offertes aux équipes qui bénéficient par ailleurs de 30 % de réduction sur les repas et les autres produits. Dans la foulée, le personnel s’accordait en concertation sur la pertinence d’assouplir le cadre horaires. « Nous n’avons pas attendu la crise sanitaire que nous traversons pour proposer à nos salariés l’accès au télétravail possible dans notre métier. Nous ne raisonnons plus en terme de présentiel, mais de culture du résultat. Chaque collaborateur est libre de s’organiser sur son dossier dès lors que la date de rendu est respectée et que les objectifs sont atteints » explique François Genty le dirigeant. Depuis la mise en place de cette mesure, la productivité s’en trouve améliorée (l’agence qui compte 35 salariés enregistre un CA de 13 M € soit une progression de près de 30 %).


Deux questions à François Genty

De quelle façon avez-vous géré la reprise, vous qui êtes particulièrement vigilants sur le bien-être au travail ?

« Dans le respect des consignes de distanciation, nos locaux permettent d’accueillir 15 personnes contre 35 habituellement. Le télétravail continue donc d’être privilégié sur la base du volontariat. Cependant et nous le mesurons bien, le risque c’est l’isolement…Nous avons besoin d’échanger pour rester motivés. Nous avons donc décidé de nous réunir à tour de rôle en équipe par projets »

Justement, comment maintenir des séminaires dans les conditions actuelles ?

« Notre business vendu de mars à décembre a été reporté sur 2021. Il faudra tout recommencer. Les vols, les réservations d’hôtels, les intervenants. Dans l’attente, nous avons créé des évènements hybrides qui à la fois mixent du présentiel dans le respect des règles imposées et du digital. Notre cœur de métier repose sur l’objectif émotionnel et il est donc indispensable de se voir. Aussi, une manifestation qui était prévue pour 400 personnes a été réorganisée pour 20 groupes de 20 simultanément en différentes régions françaises. La plénière elle, se fera en digital, comme une réunion zoom géante ».


A propos d’Essentiel Gestion :

logo Essentiel GestionEssentiel Gestion est le premier cabinet français de contrôleurs de gestion et financiers à temps partagé et répond aux besoins récurrents et à temps partiel des entreprises, essentiellement au sein des PME et filiales de grands groupes.

D’un jour par semaine à un jour par mois, toutes les structures peuvent désormais profiter des mêmes compétences que les grandes entreprises.

Essentiel Gestion est membre du Groupe Finaxim, leader du temps partagé.

www.essentiel-gestion.fr

Essentiel Gestion : partenaire de la reprise (1)

Le cabinet en contrôle de gestion à temps partagé s’est attaché en cette période inédite à offrir un accompagnement sur mesure aux dirigeants de PME

Mardi 17 mars, lundi 11 mai 2020 : d’une date à l’autre nos vies ont été bouleversées. Mais au delà de nos quotidiens privés (dans tous les sens du terme), c’est l’économie tout entière qui a subi l’onde de choc. À présent que le retour à la rentabilité à plus ou moins long terme est espéré par l’ensemble des organisations et entreprises, apparaît l’impérieuse nécessité d’adopter de nouvelles stratégies pour favoriser à court terme la préservation de l’équilibre d’exploitation.

Disponibles aussi bien en région que dans les grandes villes, les membres d’Essentiel Gestion ont souhaité partager avec vous les enseignements d’une expérience sans précédent qui présage une redéfinition de la collaboration professionnelle. Aussi, nous vous proposons comme dans une série, de suivre volet par volet les ressorts d’une gestion pilotée en automatique grâce à l’appui de consultants indépendants rompus au maniement des indicateurs chiffrés.

Travailler autrement…

L’émergence de nouvelles formes d’emploi n’est pas un phénomène nouveau loin s’en faut. Voici plusieurs décennies que les dirigeants des PME/TPE (96,5 % des entreprises françaises comptent moins de 20 salariés) réclament davantage de souplesse pour disposer de compétences en marge du paradigme du CDI ; tandis que les professionnels aspirent à plus d’agilité pour mettre en valeur leur expertise. Pour autant, la nécessité de repenser les valeurs du travail n’a jamais à ce point croisé l’urgence d’une actualité qui nous invite à redimensionner le temps à la faveur de projets à s’approprier plutôt qu’indexer à une pointeuse. Un nombre croissant d’analystes prédisent qu’une grande majorité de français travaillera demain à son compte, pour opportunément mailler les besoins des uns et les attentes des autres dans une dynamique de rebond des territoires. Les idées ne manquent pas dans notre pays, en témoigne le nombre de création d’entreprises qui enregistre la meilleure performance européenne. « Le juste temps au juste coût » tel est le credo d’une économie à conjuguer au futur.

Premier volet : Optimiser l’équilibre financier grâce à une gestion efficace de la trésorerie

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Entre inconnues et hypothèses, les projections des PME ont valsé au rythme de la courbe de Gauss. « Le tableau de bord de la trésorerie, habituellement actualisé mois par mois sur un horizon d’un an a dû être ajusté à une vérification hebdomadaire dans un premier temps, puis finalement journalière, tant l’incertitude était grande et la prudence de mise ». Ainsi témoigne David Bibard des 2 mois écoulés aux côtés des dirigeants qu’il assiste. Alors qu’avant la crise il alternait les prestations pour ses entreprises clientes au rythme de un, voire deux jours par semaine :

« La semaine en temps partagé est devenue une journée en temps partagé »

Le besoin d’accéder à une visibilité en temps réel s’est fait prégnant, avec en filigrane l’injonction d’anticiper pour valoriser les fonds disponibles, couvrir les risques et sécuriser les paiements. Même constatation pour Hélène Defosse gérante de LND Gestion qui souligne la nécessité d’établir des prévisionnels de trésorerie régulièrement ne serait-ce que pour justifier auprès des organismes bancaires l’obtention du prêt garanti par l’État. La question des investissements s’est elle aussi avérée récurrente. L’un de ses clients projetait des travaux de rénovation de son lieu d’accueil du public : il a fallu y renoncer. En revanche la décision d’achat de nouveaux équipements a été maintenue. Le contexte, pour le moins particulier, a convoqué la plus grande agilité pour autant que faire se peut, maintenir à flot l’équilibre financier des PME. L’enjeu dès lors est de retrouver du souffle, chacun dans son cœur de métier entre taxes, marges et respect des normes sanitaires désormais en vigueur.

Si « le dispositif de financement du chômage partiel a agi comme une véritable bouée de sauvetage pour certains clients qui se sont retrouvés sans activité ou avec une activité très faible », concède Hélène Defosse ; l’équipe d’Essentiel Gestion, elle, n’a pas été confrontée à l’inemploi, bien au contraire. Tous sont restés mobilisés à relever le défi de trouver à jongler avec des paramètres inédits, pour piloter astucieusement les enjeux d’un retour à l’activité maîtrisé, tout en veillant à ne pas grever les budgets.


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Equipe Essentiel Gestion en 2020

Travail à temps partagé et confinement : au plus près des entreprises

Travail à temps partagé et confinement : au plus près des entreprises

La situation exceptionnelle que nous vivons chamboule tout, les professionnels à temps partagé* n’y échappent pas. Avant la crise, il s’agissait de découper la semaine ou le mois entre ses différents clients. Désormais, confinés et avec le télétravail, nous partageons chaque journée.

Illustration avec un contrôleur de gestion à temps partagé

Le contrôle de gestion se définit comme le pilotage des outils d’aide à la décision pour les dirigeants d’entreprise : tableaux de bord, reporting, prévisionnel trésorerie, ….

Le contrôleur de gestion à temps partagé intervient dans les PME et les filiales des grands groupes en moyenne un jour par semaine.

Les dirigeants s’appuient alors sur les compétences de leur expert pour traiter en priorité une ou deux problématiques. Une société cotée en bourse avec un Conseil d’Administration mettra en exergue l’absence de tableaux de bord efficients, une autre de négoce cherchera à contrôler ses marges, tandis qu’il s’agira de gérer la trésorerie dans le cadre d’un LBO.

Le paradoxe du confinement

Depuis le 17 mars, chaque jour est désormais réparti entre les différentes entreprises.

La crise sanitaire a créé la journée partagée !

Télétravail 2Il a fallu s’organiser en moins de 24 heures afin de se connecter à distance aux logiciels et serveurs de tous ses clients à temps partagé. Les solutions de télétravail existaient déjà au sein des PME, il ne manquait plus que sa généralisation.

L’organisation à distance permet ainsi de gérer plusieurs dossiers dans la journée, des points téléphoniques ou en visio conférence assurent un suivi régulier.

Cela peut paraître paradoxal, mais le confinement offre un avantage non négligeable aux entreprises dans la relation avec leur expert à temps partagé : disponibilité et réactivité dans le traitement des urgences du moment.

Préserver la trésorerie « quoi qu’il en coûte » …

L’implication dans la durée** est un des avantages relevés par les entreprises utilisatrices de professionnels à temps partagé. La question posée avant la crise prendrait sans doute plus de poids aujourd’hui. Car les entreprises ne peuvent s’appuyer dans un premier temps que sur leur force existante.

Avec nos clients à temps partagé dont certains depuis plusieurs années, la préservation de la trésorerie a été mise en œuvre très rapidement grâce :

·       Une excellente connaissance de l’entreprise et de son environnement,

·       Une grande confiance du Dirigeant et de ses équipes,

·       Un réseau de qualité (Groupe Finaxim, club Essentiel Gestion) permettant de bénéficier d’excellents conseils et d’utiliser à bon escient les dispositifs gouvernementaux de soutien (chômage partiel, PGE …).

Tableau de bord

… puis commencer à lever la tête.

En attendant l’application des aides d’Etat, les Dirigeants se projettent déjà dans l’étape suivante : la situation des comptes à fin mars et une actualisation du budget (forecast).

Plusieurs scénarios de reprise d’activité sont prévus, mais il apparait évidemment que le chiffre d’affaires prévu pour 2020 sera difficilement atteignable.

Une revue des coûts est lancée, avec d’un côté les charges variables nécessaires à la production et de l’autre les frais généraux.

Sur les charges variables, il faut coller au plus près du nouveau prévisionnel de cadencement de production afin de soulager au maximum la trésorerie. De nouveaux process et outils sont en cours de réflexion pour permettre un pilotage plus fin des approvisionnements.

Un début de déconfinement est prévu à partir du 11 mai 2020 où nous devrons sans doute alterner des interventions sur site et à distance.

Cependant, l’organisation inhérente au « Grand Confinement » devrait se prolonger dans les prochains mois afin d’être toujours aussi agiles et réactifs pour nos clients.

David Bibard

Directeur d’Essentiel Gestion et Fondateur du Portail du temps partagé

* Pour tout savoir sur le Travail à temps partagé : Livre blanc Le Travail à temps partagé

** Baromètre 2020 du Travail à temps partagé


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logo-le-portail-du-temps-partageLe Portail à temps partagé est un dispositif de promotion du Travail à temps partagé et de l’ensemble de ses acteurs. Accompagné dès les premiers jours par des partenaires emblématiques, l’équipe du Portail du temps partagé concrétise de nombreux projets dont le Baromètre, le Livre Blanc, les Trophées, la Lettre du temps partagé …

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Agenda 2020 afterworks Essentiel Gestion

Afterwork EGContrôleurs de gestion en mission ? Ne ratez plus les Afterworks Essentiel Gestion.

Vous êtes un indépendant avec votre propre structure ou en portage salarial, partageons nos best practices, trucs & astuces afin de trouver nos prochaines missions.

 

Notez nos prochaines dates sur Paris en 2020 :

mardi 3 mars 2020
mardi 5 mai 2020
mardi 7 juillet 2020
mardi 22 septembre 2020
mardi 8 décembre 2020

Une confirmation de la date et du lieu, vous sera communiquée quelques jours avant.

Pour recevoir les prochaines invitations : info@essentiel-gestion.fr avec idéalement le lien vers votre profil LinkedIn et/ou votre CV.

A très vite

@Claire Policieux et @David Bibard

Contrôleur de gestion : découvre son nouveau visage

Contrôleur de gestion : découvre son nouveau visage

Le visage du contrôleur de gestion change et la partie communication devient de plus en plus importante, les outils numériques permettant aujourd’hui de produire des tableaux de bords fiables de manière rapide.

Les premiers contrôleurs de gestion font leur apparition à la fin du XIXème sur la partie production. Après la première guerre, la fonction se développe aux Etats Unis avec chez General Motors des premières études sur les charges de structures avec les premiers budgets et la planification. Le cahier des charges était utilisé au sens propre du terme.

Les compétences demandées étaient alors de la rigueur mathématique, des connaissances en comptabilité fortes et le fait d’écrire lisiblement.

Au fur et à mesure que la technologie avançait la demande d’analyses creusées se développait. Puis la révolution débuta :

  • Fin des années 60- Début 70 : Création et développement des bases de données
  • 1972 : SAP, le premier ERP
  • 1982 : Microsoft sort Multiplan
  • 1985 : Une première version d’Excel apparait

Les compétences sur la maitrise des outils informatiques sont de plus en plus demandées.

Historiquement, nous étions dans une ère industrielle où nous parlions production, productivité, coûts directs, indirects, marges…. Puis arriva l’ère du tertiaire au début des années 80. La culture du reporting apparut.

Je suis contrôleur de gestion depuis plus de vingt ans et il me semble voir le visage du poste changer.

En effet, fin 90, le contrôleur de gestion semblait être un ancien comptable, « champion d’EXCEL » qui savait faire le tableau que la direction voulait. Il transmettait les reportings avec des analyses utilisées ou pas après un travail important de traitement de données.

Puis le métier s’est découpé avec la partie opérationnelle, la partie corporate.

Les SAP, SAGE et autres développèrent leurs solutions de reporting.

Les reportings, une fois paramétrés, ne nécessitaient plus autant de temps qu’auparavant, les analyses aussi étaient plus rapides.

Du coup, au niveau des opérationnels, une qualité nécessaire mais peu requise jusqu’à présent fût nécessaire : « la Communication ».

Et c’est là que pour moi, le nouveau visage du contrôleur de gestion apparait. Et le fait que certains grands groupes coupent encore en deux en deux les services avec une partie traitement des données et l’autre opérationnelle, ce qui vient confirmer mon idée.

Il devra être :

  • Un technicien informatique sachant traiter de la donnée
  • Un communicant en chiffres sachant traduire les chiffres en réalité opérationnelle

Quelles compétences alors pour les nouveaux contrôleurs de gestion et quels profils faudra-t-il avoir ?

Pour ma part, je vois les choses ainsi. La séparation semble inéluctable dans les grandes entreprises.

Quoi qu’il arrive, la matière première de la mission est la comptabilité. Les notions approfondies seront toujours nécessaires. En effet, sans avoir les bases pour faire du fast-closing, la tâche serait trop ardue.

Les connaissances opérationnelles de l’activité de l’entreprise seront plus que nécessaires, puisqu’il faudra savoir faire un rapport entre les P&L et le terrain. De ce côté-là, l’intégration dans les entreprises devra, je pense, passer automatiquement, par une période de formation sur le métier.

De plus une appétence à la communication, sera aussi nécessaire. Comment s’adapter à son interlocuteur mais aussi accompagner le changement et parler en public, semblent des qualités nécessaires pour ce pan du contrôle de gestion.

Lors d’une conférence sur le contrôle de gestion en 2005, un directeur financier de chez Auchan prévoyait déjà ce changement de rôle et envisageait de mettre en place une passerelle opérationnelle-contrôle de gestion.

En 2015, un directeur régional dans un groupe de restauration est passé directeur du contrôle de gestion.

Ma vision s’appuie sur ces exemples.

Sur la mission de support, la partie système d’informations, selon la voie souhaitée par les candidats, devra aussi être plus développée afin de permettre de traiter les données souhaitées mais aussi de savoir choisir l’outil adéquat aux attentes de l’entreprise. La partie finance/comptabilité ne sera plus forcément un prérequis.

Lors d’une de mes expériences, la personne en charge du traitement des données avait été rattachée à la direction des systèmes d’informations.

Finalement, cette séparation des tâches ne va-t-elle pas entrainer la fin du contrôle de gestion tel que nous le connaissons ? A la remise des trophées du réseau entreprendre, Philippe Dessertine eût cette phrase que je garde en mémoire : « Demain nous ferons la même chose mais différemment ».

@Yann Kervennal

Dirigeant de Efficience Expert Gestion, membre d’Essentiel Gestion.

AfterWork Contrôleurs de gestion en mission : mardi 22 octobre à Paris

Contrôleurs de gestion en mission ? Ne ratez plus les Afterworks Essentiel Gestion.

Vous êtes un indépendant avec votre propre structure ou en portage salarial, partageons nos best practices, trucs & astuces afin de trouver nos prochaines missions.

Quand ? le mardi 22 octobre 2019 de 19h à 21h

Où ? Le Meriggio au 3 Rue Rougemont 75009 PARIS

Voici le lien pour confirmer votre présence :

https://www.weezevent.com/afterwork-controleurs-de-gestion-en-mision-paris


Les dates suivantes à Paris :

mardi 3 décembre 2019

Une confirmation de la date et du lieu, vous sera communiquée quelques jours avant.

Pour recevoir les prochaines invitations : info@essentiel-gestion.fr avec idéalement le lien vers votre profil LinkedIn et/ou votre CV.

A très vite

@Claire Policieux et @David Bibard

Hall the Fame :

AfterWork Essentiel Gestion du 2 juillet 2019

AfterWork Essentiel Gestion 9 avril 2019