La finance durable arrive t-elle également dans les PME ? (épisode 1)

Introduction

La finance durable est un concept qui vise à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les décisions financières. C’est un moyen de concilier performance économique et responsabilité sociétale, en orientant les flux financiers vers des projets à impact positif pour la société et l’environnement.

La finance durable, aussi appelée finance verte ou finance responsable, ne se limite plus aux grandes entreprises. En effet, de nombreuses PME commencent à intégrer les principes de la finance durable dans leurs activités.

Ces entreprises reconnaissent l’importance de prendre en compte les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur processus de prise de décision. Les PME qui adoptent des pratiques de finance durable peuvent bénéficier de divers avantages, tels que l’amélioration de leur réputation, l’accès à de nouvelles sources de financement et la réduction des risques.

Il y a plusieurs façons pour une PME d’adopter la finance durable. Par exemple, elles peuvent s’efforcer de minimiser leur impact environnemental, d’améliorer leur engagement envers leurs employés et leur communauté, et de promouvoir une bonne gouvernance. Enfin, elles peuvent chercher à obtenir des financements verts, c’est-à-dire des fonds qui sont destinés à financer des projets à impact environnemental positif.

A suivre …


Qui sommes-nous ?

Essentiel Gestion est le premier cabinet français de contrôleurs de gestion et financiers à temps partagé.

Nous répondons aux besoins récurrents et à temps partiel des entreprises, essentiellement au sein des PME et filiales de grands groupes.

D’un jour par semaine à un jour par mois, toutes les structures peuvent désormais profiter des mêmes compétences que les grandes entreprises.

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Profitez de votre RDV découverte et d’un premier diagnostic.

 

Le Travail à temps partagé dans les PME est un véritable succès !

« Nous avons une holding propriétaire de nos entreprises au sein desquelles un certain nombre de fonctions support sont partagées » :

Christian Raynard dirigeant de EXA-ECS

Située aux Ulis en banlieue parisienne, la PME spécialiste des courants forts ou faibles accompagne toutes sortes d’infrastructures dans la bonne gestion de leurs installations électriques. Parmi les clients d’EXA-ECS, on compte des multinationales françaises (Vinci, Veolia, Bouygues,) des grands noms du service public (Paris-Aéroport et la SNCF, le ministère des Armées, l’Inserm), mais aussi des monuments historiques (Versailles ou le Musée d’Orsay, Notre Dame de Paris et son chantier de rénovation). C’est dire si le savoir-faire de cette entreprise acteur majeur du marché depuis 25 ans est convoité !

Pour optimiser l’expertise des 45 collaborateurs du groupe, Christian Raynard s’est appuyé sur le travail à temps partagé : « Le dispositif mérite d’être développé et pour cela il faudrait davantage de communication auprès des dirigeants ».

Essentiel Gestion : Quel est votre cœur de métier ?

Nous sommes des installateurs électriques qui travaillons principalement en BtoB sur les marchés publics. Du bureau d’études pour la conception, à l’encadrement des chantiers jusqu’à la maintenance de la production, nous sommes présents dans toutes les étapes de l’exploitation des réseaux. La restructuration de notre organisation, en lien avec les partenaires qui ont rejoint notre entité, a mis à jour la nécessité de prendre en compte des éléments complémentaires en termes de gestion, de reporting.

Le Covid a eu dans notre activité un impact économique fort et je recherchais des solutions innovantes pour disposer de compétences au juste coût. Même si j’ai conservé l’appui de notre comptable qui nous assiste depuis longtemps, j’ai profité de cette période « hors temps » pour pousser mes recherches sur internet et fouiller le concept. J’avais été invité 3,4 ans auparavant dans un club d’entrepreneurs qui m’a fait découvrir le dispositif du travail à temps partagé. J’ai donc initié quelques visios dont faisait partie David, qui s’est imposé en sortant du lot. Nous nous sommes rencontrés et avons débuté notre collaboration presque aussitôt.

E.G. : Quel est l’apport de l’expertise de David Bibard, consultant en contrôle de gestion ?

C’est un véritable succès ! Il est présent depuis deux ans au rythme d’environ 3 jours par mois, et ses interventions ont une réelle valeur ajoutée ! Le travail à temps partagé requiert un profil particulier, c’est aussi une histoire de personne et de vision de l’objectif à atteindre. Tout le monde n’est pas disposé à fonctionner en « mode projet » avec un regard entrepreneurial.

J’ai d’ailleurs fait une expérience moins concluante lorsque j’ai intégré quelques temps après l’arrivée de David une consultante, alors directrice des achats d’un grand groupe qui connaissait le métier et notre secteur de l’électricité et du bâtiment. Une personnalité très expansive qui pour autant n’est pas parvenue à se fondre à l’équipe avec ce mode de fonctionnement qui requiert beaucoup de souplesse et d’adaptabilité. Transposer les méthodes d’un grand groupe à une PME n’est pas évident et pas forcément probant. David a su nous proposer un regard nouveau en écho à la richesse d’être confronté à des problématiques identiques, même dans d’autres secteurs.

E.G. Un exemple concret ?

Nous avons eu pendant la pandémie, la possibilité de faire des reports d’échéance d’URSSAF, David avait été amené à monter ce type de dossier pour l’un de ses clients et maîtrisait donc les critères associés à cette démarche, ce qui nous a permis d’obtenir un apurement de dettes d’un montant conséquent. C’est la pertinence d’un profil toujours en veille sur les bonnes pratiques.

E.G. Comment inscrivez-vous cette solution dans le temps ?

Je pense que le dispositif n’est pas encore assez connu tandis que les dirigeants ignorent pour la plupart qu’ils peuvent disposer de ressources expertes en mode « sur mesure ». Pour ma part, c’est le Covid qui m’a amené à cogiter sur des alternatives… Mais peut-être ne l’aurais-je pas fait en d’autres temps.

La fonction DRH à temps partagé pourrait par exemple être une piste pour l’avenir…Les standards de l’emploi sont en train d’évoluer, tout est possible ! J’ai notamment découvert le terme « tracances » (télétravailler hors de son domicile dans un lieu habituellement destiné aux vacances). Reste à trouver le juste équilibre pour lier les compétences à la notion de travail.

David Bibard : Mon intervention a été augmentée depuis la rentrée à 1 jour par semaine suite à une réorganisation de l’équipe avec l’intégration en septembre d’une comptabilité internalisée. J’interviens donc davantage pour coordonner la mise en place des process. Je me suis attaché à rationaliser le pilotage des marges par chantier. Je travaille en synchronisation pour livrer chaque mois un instantané des avancées des différentes filiales. Je gère les clôtures de fin de mois, analyse la cohérence du jeu de concurrence des appels d’offre et peaufine les dossiers de subventions en lien avec les aides administratives proposées. L’un des enjeux forts consiste à fiabiliser le taux d’avancement des projets, il s’agit d’évaluer la rentabilité de chacun au fil de l’eau lorsque les engagements sont en prévisionnel sur le long terme.

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Emploi : plus de 500 000 personnes travaillent désormais en temps partagé en France

C’est une formule de travail qui a la vent en poupe depuis la crise sanitaire, surtout pratiquée par des cadres, qui partagent leur temps entre plusieurs employeurs.

+17% en trois ans : la barre des 500.000 professionnels vient tout juste d’être franchie. Il s’agit du travail en temps partagé, qui colle à l’air du temps, et correspond aux aspirations de salariés – 81% sont des cadres – qui ne veulent plus mettre tous leurs oeufs dans le même panier et qui cherchent donc à mieux contrôler leur temps de travail, à trouver un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

Ecouter le reportage France Info

Cimel : la PME qui murmure à l’oreille de la NASA

Une belle histoire de contrôle de gestion en temps partagé, Cimel : la PME qui murmure à l’oreille de la NASA

David Bibard, expert en contrôle de gestion à temps partagé fête dix ans de collaboration avec cette entreprise fleuron de l’excellence française. Au cœur de l’innovation, la PME conçoit et produit des instruments de mesure de la qualité de l’air

Cimel, avec une lettre « M »  logé en plein milieu du ciel… Paris centre ville, non loin de la Bastille et aux abords du Père Lachaise. Difficile d’imaginer que dans cet immeuble d’entreprises d’apparence standard se cachent les bureaux et les ateliers d’une PME de niche, dont le savoir faire constitue l’un des piliers du domaine de la recherche scientifique environnementale, et ce à l’échelle internationale. Avec 50 ans d’expérience, Cimel électronique est un des leaders de l’ingénierie d’instruments de mesure de la qualité de l’air.

Interview de Didier Crozel, directeur général de Cimel électronique

Essentiel Gestion : Mesurer les poussières dans le ciel, ça n’est pas commun… Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre cœur d’activité et qui sont vos clients ?

Didier Crozel : Nous produisons des instruments scientifiques pour mesurer la qualité de l‘air en altitude. Nous travaillons essentiellement pour le secteur de la recherche, notamment météorologique. Notre client de référence est la NASA mais aussi pour les services météo comme Météo France, parfois des aéroports ou encore au profit de beaucoup d’universités et d’instituts de recherche. Nos mandataires étudient l’atmosphère, les changements climatiques.

E.G : Par quels procédés ?

D.C : Nous utilisons la télédétection. Dans notre cas, il s’agit de permettre à des scientifiques de surveiller l’atmosphère et la qualité de l’air à 30 km d’altitude. Nous leur fournissons des outils qui permettent de mesurer la lumière des objets étudiés (en l’occurrence les particules dans l’atmosphère), puis d’exploiter les données récoltées.

E.G : Qu’est-ce qu’un photomètre ou un micro-lidar par exemple ?

D.C : Notre instrument leader est le photomètre solaire. Il mesure la lumière du soleil à partir du sol. Lorsque les rayons rencontrent un aérosol (c’est le nom scientifique des poussières) situé dans la troposphère (la basse couche de l’atmosphère terrestre), une partie de la lumière est perdue, diffusée. Le photomètre solaire identifie les caractéristiques de la collision et permet par là de définir la densité, la taille et la forme des poussières et d’en déduire l’événement qui a provoqué la formation de ces poussières : feux de forets, volcans, déserts, pollution…

Le lidar quant à lui, fonctionne comme un rayon laser tel que ceux utilisés pour mesurer les dimensions d’une pièce, sauf qu’en l’occurrence, la distance à appréhender est à l’échelle de l’atmosphère. Et lorsque le point rouge heurte une toute petite poussière, la lumière se diffuse en tous sens et le lidar ne « voit » qu’une trace infime du rayon envoyé. Le Lidar permet d’identifier si le choc a eu lieu à 10, 15 km et quelle était la densité du phénomène.

Les deux instruments combinés nous disent de quoi est composée la poussière et à quelle distance elle se trouve. Ces informations permettent de comprendre les déplacements de particules fines, de prévoir la qualité de l’air et de prendre le cas échéant des mesures de précaution.

E.G : Quel est l’objectif de ces études, s’agit-il d’éradiquer ces poussières ?

D.C : Non, car elles constituent finalement un filtre protecteur en faisant un effet parasol au contraire de l’effet de serre. 90 % des poussières sont d’origine naturelle, elles proviennent de soulèvements au sol par le vent. Nous ne pouvons pas y faire grand-chose, mais nous avons besoin de les connaître pour prévoir le changement climatique. Dans les villes en revanche, elles peuvent être en grande partie liées à la pollution. On peut donc vouloir les étudier pour améliorer la qualité de l’air en milieu urbain, mais l’autre raison de ces observations est qu’elles perturbent toutes les images prises par les satellites, pour d’analyses de la géologie, de l’agriculture, de l’océan par exemple. Des calculs très compliqués sont opérés principalement par la NASA 24h sur 24 et dans la foulée par tous les organismes spatiaux du monde pour corriger leurs images satellite. Notre expérience nous permet d’être à la pointe de la technologie et les usages de nos instruments se diversifient de plus en plus, à la faveur de la prise de conscience du changement climatique.

E.G : Revenons sur le fonctionnement de l’entreprise. Les forces vives de Cimel sont donc sans doute composées par une majorité d’ingénieurs ?

D.C : En effet, pour plus de la moitié sur une trentaine de collaborateurs que compte l’entreprise, et nous avons aussi des techniciens, des scientifiques, des commerciaux spécialisés.

E.G : Où se trouvent vos entrepôts ?

D.C : Appelons cela des ateliers de fabrication…Ils sont dans nos locaux rue de Charonne, avec le reste de l’équipe, dans le 11ème arrondissement, avec 7,8 personnes à la production. Le maintien de nos locaux en plein cœur de la capitale est le fruit de la politique de la ville de Paris.

E.G : Dans un contexte de développement qui fait écho à votre savoir faire, est-ce là la raison du recours au temps partagé pour vous permettre d’investir totalement la particularité de vos métiers et gérer dans la flexibilité l’appui des fonctions supports ?

D.G : Tout-à-fait. L’Administratif avait besoin d’être renforcé. Lorsque nous avons commencé avec David il y a dix ans, nous étions 18. À l’époque j’assurais le poste de DAF/DRH en lien avec un cabinet d’experts comptables. Il est venu me soutenir au contrôle de gestion.

E.G : Quels étaient les contours de la mission confiée à David Bibard et à quelle fréquence l’avez-vous sollicité ?

D.C : Au début, il s’agissait d’intervenir 3, 4 jours par mois puis avec le temps et la mise en place des outils de pilotage nous sommes passés à 2 jours mensuels.

David a opéré la tenue à jour des prévisions de trésorerie qui requièrent un suivi important. Sachant que  les cycles de fabrication sont longs, notre business nous permet d’obtenir une visibilité sur à peu près 6 mois.  C’est un peu compliqué car il ne s’agit ni de main d’œuvre ni de prestations de services : il s’agit de production d’instruments qui valent plusieurs dizaines de milliers d’euros ! Dans la foulée, David nous a épaulé sur le suivi des stocks et donc les inventaires. Il a également procédé aux reportings sur le volet commercial ainsi que production.

E.G : Quels sont, selon vous, les bénéfices du travail à temps partagé ?

D.C : C’est avant tout une collaboration sur mesure, flexible, avec des séquences plus intenses, soit qu’il s’agisse de dresser le bilan de fin d’année ou d’assurer des missions ponctuelles comme des demandes de financement en lien avec des projets particuliers … Un autre point important est de pouvoir accéder à un spectre de discussion élargi grâce à un regard extérieur, un certain recul qui permet, tel un alter ego de se poser des questions de stratégie en dehors du cadre du salariat, dans une approche et un esprit d’entrepreneurs animés par la réussite d’un projet.

Dans le même temps, l’implication récurrente de David Bibard au sein d’autres groupes ou PME, m’a apporté un réseau élargi (consultants, entreprises), faisant face aux mêmes problématiques que nous en fonction de l’actualité. J’ai apprécié cet échange de confiance, avec quelqu’un qui a un œil extérieur à l’entreprise mais qui pour autant la connaît bien.

David Bibard : Cette expérience m’a conforté dans le choix du temps partagé puisque Cimel compte parmi mes clients historiques.

« Travailler pour un site de production français à rayonnement international en plein cœur de Paris, c’est quand même impressionnant… »

Il y avait un besoin urgent et récurrent s’agissant de la trésorerie. C’est un sujet tendu, de tous les jours, de tous les mois et le dirigeant doit pouvoir se projeter avec l ‘enjeu de créer la confiance de sorte qu’il puisse « se vider la tête » sur cette préoccupation. Vis-à-vis des équipes aussi, il était important que je m’intègre assez rapidement pour manifester mon soutien au sein de l’entreprise et des collaborateurs. Cette démarche est nécessaire pour le bien-être de tous, mais aussi pour la récolte d’information. Passée cette phase la mission évolue car elle présente moins d’urgence. La partie technique constitue le point d’entrée, puis c’est le recul ensuite qui prolonge les axes de la mission. Le partage d’expérience au regard de mes autres missions à temps partagé, de mon réseau a ouvert d’autres horizons. C’est à la fois un atout et un plaisir dans l’échange.

 

Essentiel Gestion : partenaire de la reprise (1)

Le cabinet en contrôle de gestion à temps partagé s’est attaché en cette période inédite à offrir un accompagnement sur mesure aux dirigeants de PME

Mardi 17 mars, lundi 11 mai 2020 : d’une date à l’autre nos vies ont été bouleversées. Mais au delà de nos quotidiens privés (dans tous les sens du terme), c’est l’économie tout entière qui a subi l’onde de choc. À présent que le retour à la rentabilité à plus ou moins long terme est espéré par l’ensemble des organisations et entreprises, apparaît l’impérieuse nécessité d’adopter de nouvelles stratégies pour favoriser à court terme la préservation de l’équilibre d’exploitation.

Disponibles aussi bien en région que dans les grandes villes, les membres d’Essentiel Gestion ont souhaité partager avec vous les enseignements d’une expérience sans précédent qui présage une redéfinition de la collaboration professionnelle. Aussi, nous vous proposons comme dans une série, de suivre volet par volet les ressorts d’une gestion pilotée en automatique grâce à l’appui de consultants indépendants rompus au maniement des indicateurs chiffrés.

Travailler autrement…

L’émergence de nouvelles formes d’emploi n’est pas un phénomène nouveau loin s’en faut. Voici plusieurs décennies que les dirigeants des PME/TPE (96,5 % des entreprises françaises comptent moins de 20 salariés) réclament davantage de souplesse pour disposer de compétences en marge du paradigme du CDI ; tandis que les professionnels aspirent à plus d’agilité pour mettre en valeur leur expertise. Pour autant, la nécessité de repenser les valeurs du travail n’a jamais à ce point croisé l’urgence d’une actualité qui nous invite à redimensionner le temps à la faveur de projets à s’approprier plutôt qu’indexer à une pointeuse. Un nombre croissant d’analystes prédisent qu’une grande majorité de français travaillera demain à son compte, pour opportunément mailler les besoins des uns et les attentes des autres dans une dynamique de rebond des territoires. Les idées ne manquent pas dans notre pays, en témoigne le nombre de création d’entreprises qui enregistre la meilleure performance européenne. « Le juste temps au juste coût » tel est le credo d’une économie à conjuguer au futur.

Premier volet : Optimiser l’équilibre financier grâce à une gestion efficace de la trésorerie

Tréso 1

Entre inconnues et hypothèses, les projections des PME ont valsé au rythme de la courbe de Gauss. « Le tableau de bord de la trésorerie, habituellement actualisé mois par mois sur un horizon d’un an a dû être ajusté à une vérification hebdomadaire dans un premier temps, puis finalement journalière, tant l’incertitude était grande et la prudence de mise ». Ainsi témoigne David Bibard des 2 mois écoulés aux côtés des dirigeants qu’il assiste. Alors qu’avant la crise il alternait les prestations pour ses entreprises clientes au rythme de un, voire deux jours par semaine :

« La semaine en temps partagé est devenue une journée en temps partagé »

Le besoin d’accéder à une visibilité en temps réel s’est fait prégnant, avec en filigrane l’injonction d’anticiper pour valoriser les fonds disponibles, couvrir les risques et sécuriser les paiements. Même constatation pour Hélène Defosse gérante de LND Gestion qui souligne la nécessité d’établir des prévisionnels de trésorerie régulièrement ne serait-ce que pour justifier auprès des organismes bancaires l’obtention du prêt garanti par l’État. La question des investissements s’est elle aussi avérée récurrente. L’un de ses clients projetait des travaux de rénovation de son lieu d’accueil du public : il a fallu y renoncer. En revanche la décision d’achat de nouveaux équipements a été maintenue. Le contexte, pour le moins particulier, a convoqué la plus grande agilité pour autant que faire se peut, maintenir à flot l’équilibre financier des PME. L’enjeu dès lors est de retrouver du souffle, chacun dans son cœur de métier entre taxes, marges et respect des normes sanitaires désormais en vigueur.

Si « le dispositif de financement du chômage partiel a agi comme une véritable bouée de sauvetage pour certains clients qui se sont retrouvés sans activité ou avec une activité très faible », concède Hélène Defosse ; l’équipe d’Essentiel Gestion, elle, n’a pas été confrontée à l’inemploi, bien au contraire. Tous sont restés mobilisés à relever le défi de trouver à jongler avec des paramètres inédits, pour piloter astucieusement les enjeux d’un retour à l’activité maîtrisé, tout en veillant à ne pas grever les budgets.


A propos d’Essentiel Gestion :

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Essentiel Gestion est membre du Groupe Finaxim, leader du temps partagé.

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Equipe Essentiel Gestion en 2020

Travail à temps partagé et confinement : au plus près des entreprises

Travail à temps partagé et confinement : au plus près des entreprises

La situation exceptionnelle que nous vivons chamboule tout, les professionnels à temps partagé* n’y échappent pas. Avant la crise, il s’agissait de découper la semaine ou le mois entre ses différents clients. Désormais, confinés et avec le télétravail, nous partageons chaque journée.

Illustration avec un contrôleur de gestion à temps partagé

Le contrôle de gestion se définit comme le pilotage des outils d’aide à la décision pour les dirigeants d’entreprise : tableaux de bord, reporting, prévisionnel trésorerie, ….

Le contrôleur de gestion à temps partagé intervient dans les PME et les filiales des grands groupes en moyenne un jour par semaine.

Les dirigeants s’appuient alors sur les compétences de leur expert pour traiter en priorité une ou deux problématiques. Une société cotée en bourse avec un Conseil d’Administration mettra en exergue l’absence de tableaux de bord efficients, une autre de négoce cherchera à contrôler ses marges, tandis qu’il s’agira de gérer la trésorerie dans le cadre d’un LBO.

Le paradoxe du confinement

Depuis le 17 mars, chaque jour est désormais réparti entre les différentes entreprises.

La crise sanitaire a créé la journée partagée !

Télétravail 2Il a fallu s’organiser en moins de 24 heures afin de se connecter à distance aux logiciels et serveurs de tous ses clients à temps partagé. Les solutions de télétravail existaient déjà au sein des PME, il ne manquait plus que sa généralisation.

L’organisation à distance permet ainsi de gérer plusieurs dossiers dans la journée, des points téléphoniques ou en visio conférence assurent un suivi régulier.

Cela peut paraître paradoxal, mais le confinement offre un avantage non négligeable aux entreprises dans la relation avec leur expert à temps partagé : disponibilité et réactivité dans le traitement des urgences du moment.

Préserver la trésorerie « quoi qu’il en coûte » …

L’implication dans la durée** est un des avantages relevés par les entreprises utilisatrices de professionnels à temps partagé. La question posée avant la crise prendrait sans doute plus de poids aujourd’hui. Car les entreprises ne peuvent s’appuyer dans un premier temps que sur leur force existante.

Avec nos clients à temps partagé dont certains depuis plusieurs années, la préservation de la trésorerie a été mise en œuvre très rapidement grâce :

·       Une excellente connaissance de l’entreprise et de son environnement,

·       Une grande confiance du Dirigeant et de ses équipes,

·       Un réseau de qualité (Groupe Finaxim, club Essentiel Gestion) permettant de bénéficier d’excellents conseils et d’utiliser à bon escient les dispositifs gouvernementaux de soutien (chômage partiel, PGE …).

Tableau de bord

… puis commencer à lever la tête.

En attendant l’application des aides d’Etat, les Dirigeants se projettent déjà dans l’étape suivante : la situation des comptes à fin mars et une actualisation du budget (forecast).

Plusieurs scénarios de reprise d’activité sont prévus, mais il apparait évidemment que le chiffre d’affaires prévu pour 2020 sera difficilement atteignable.

Une revue des coûts est lancée, avec d’un côté les charges variables nécessaires à la production et de l’autre les frais généraux.

Sur les charges variables, il faut coller au plus près du nouveau prévisionnel de cadencement de production afin de soulager au maximum la trésorerie. De nouveaux process et outils sont en cours de réflexion pour permettre un pilotage plus fin des approvisionnements.

Un début de déconfinement est prévu à partir du 11 mai 2020 où nous devrons sans doute alterner des interventions sur site et à distance.

Cependant, l’organisation inhérente au « Grand Confinement » devrait se prolonger dans les prochains mois afin d’être toujours aussi agiles et réactifs pour nos clients.

David Bibard

Directeur d’Essentiel Gestion et Fondateur du Portail du temps partagé

* Pour tout savoir sur le Travail à temps partagé : Livre blanc Le Travail à temps partagé

** Baromètre 2020 du Travail à temps partagé


A propos d’Essentiel Gestion et du Portail du temps partagé :

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logo-le-portail-du-temps-partageLe Portail à temps partagé est un dispositif de promotion du Travail à temps partagé et de l’ensemble de ses acteurs. Accompagné dès les premiers jours par des partenaires emblématiques, l’équipe du Portail du temps partagé concrétise de nombreux projets dont le Baromètre, le Livre Blanc, les Trophées, la Lettre du temps partagé …

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La digitalisation des tableaux de bord dans les TPE et PME (1)

Découvrez notre nouvelle série, la digitalisation des tableaux de bord dans les TPE et PME. Piloter son activité est désormais accessible à toutes les structures et organisations.

>> Visionner notre exemple de tableau bord digital

Il reprend les données commerciales d’une PME qui se développe à l’export. Cette première page présente les principaux éléments du chiffre d’affaires.

Pourquoi y-a-t-il une baisse d’activité en 2018 ? Certains éléments de réponse sont présents mais peut-être manque-t-il un niveau de détail supplémentaire ?

A suivre dans nos prochains billets !


logo Essentiel GestionNous sommes un cabinet de Contrôleurs de gestion à temps partagé, composé de professionnels aguerris ayant tous pratiqués plus de quinze ans en entreprises.

Nous intervenons auprès de toutes les organisations pour mettre en place le pilotage de leur activité et de leur trésorerie.

Contactez-nous afin de profitez de votre premier rendez-vous découverte !

Modèle de Tableau de bord commercial à télécharger

Le tableau de bord est un outil de pilotage permettant de quantifier l’activité de votre entreprise.

A partir de données provenant d’une ou plusieurs sources, le tableau de bord fournit une vision synthétique du passé, du présent et par conséquent du futur de l’entreprise.

Télécharger le modèle

Essentiel Gestion, membre du Groupe Finaxim, est un cabinet spécialisé dans le contrôle de gestion et financier.

Notre équipe de contrôleurs de gestion et financier expérimentés répond aux besoins récurrents des entreprises, à travers plusieurs solutions :

En intervenant pour le même coût à temps partagé, plusieurs jours par semaine plutôt qu’à temps plein avec un profil moins expérimenté.
En étant opérationnel dès le 1er jour, pendant les périodes de transition.
En accompagnant et formant les équipes de contrôle de gestion.

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Les autorités veulent doper la culture financière des entrepreneurs

Institué en 2016, le comité stratégique d’éducation financière s’attache à améliorer les connaissances des Français en la matière. Cette année, il s’intéresse aussi aux entrepreneurs.
Quel est l’effet de l’inflation sur son budget ? Comment valoriser son épargne ? Qu’est-ce qu’un crédit renouvelable ? Ou encore, comment créer son entreprise et la développer ? Toutes ces questions ne semblent pas trouver de réponses pour bon nombre de Français, parmi lesquels aussi des entrepreneurs… Importants leviers du développement économique, ces derniers n’auraient pas toutes les clefs pour gérer et mener à bien leur entreprise. C’est du moins ce qu’ont mis en lumière les travaux préparatoires du projet de loi PACTE.

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