Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Courtepaille, la « petite maison » poursuit son émancipation

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Courtepaille, la « petite maison ronde au toit de chaume  » poursuit son émancipation

Carte d’identité

Qui ne se souvient pas avoir tanné ses parents sur la route des vacances pour déjeuner dans l’une des ces chaumières historiques qu’on se plaisait à imaginer être la hutte gauloise d’Astérix ?

Depuis les années soixante-dix, deux générations d’enfants implorant la sacro-sainte pause détente se sont succédé en passant par les « Les Visiteurs » eux-mêmes qui, propulsés du XIIe au XXe siècle, font une halte au Courtepaille de Cergy pour y trouver « de la bonne pitance » !

C’est en Bourgogne, en 1961, que l’aventure Courtepaille commence.
Au bord de la Nationale 6, Jean Loisier fondateur de l’enseigne, ouvre à Rouvray un restaurant de spécialités de grillades. Escale familiale appréciée pour sa qualité et sa convivialité, le concept de ces restaurants à la fois authentiques et modernes, avec terrasse et entourés d’espaces verts, ne va cesser de prospérer, accompagnant l’essor du développement autoroutier.

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Le premier restaurant Courtepaille en Bourgogne en 1961

Élue « Enseigne préférée des Français » en 2012, le réseau compte aujourd’hui plus de 280 restaurants répartis sur tout le territoire et emploie 3 000 personnes.

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Fort d’une politique de  rénovation en 2015 qui a porté ses fruits, la doyenne historique des chaines de restauration-grill affiche un plan de croissance ambitieux. Au menu : une stratégie de développement axée sur la création d’une quinzaine de restaurants par an dans tout le pays, en milieux péri-urbains (emplacements traditionnels des Courtepaille) mais aussi dans les nouveaux centres commerciaux. Ce sont donc 300 créations de postes à l’année qui s’imposent à l’entreprise, désireuse de continuer à être un vecteur de progression professionnelle  pour ses collaborateurs.

75 % des directeurs d’établissements sont d’ailleurs issus de la promotion interne. Pour ce faire, Courtepaille a créé en 2004 sa propre école de Service et de Restauration Commerciale (ESRC), mis en place différents dispositifs de formation adaptés aux parcours, et lancé en 2010 un Certificat de Qualification professionnelle (CQP).

Dans le cadre de sa stratégie de déploiement et d’embauche, la Direction des restaurants Courtepaille a souhaité recourir à un renfort externe en contrôle de gestion pour optimiser les plannings du personnel.

Un expert à la carte

Yann Kervennal

Yann Kervennal, dispose d’une expertise de 15 ans de Contrôle de Gestion dans le secteur de la restauration et l’hôtellerie. Après une belle expérience chez Servair (3ème acteur mondial de la restauration et des métiers de la logistique du transport aérien), il intègre un hôtel de la marque Accor et bascule progressivement vers le siège, où il accompagne notamment la création de la marque Pullman (plans d’action, analyses P&L…). Son dernier poste l’a conduit à assurer la mise en place du contrôle de gestion opérationnel du groupe Buffalo, durant 5 ans.

Début 2016, Yann a fondé Efficience Expert Gestion pour accompagner dans leur réussite les futurs franchisés ou créateurs d’entreprise dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Parmi les trois clients réguliers pour lesquels il intervient en temps partagé, l’enseigne aux toits de chaume l’a sollicité pour la mise en place d’organisations cibles qui conjuguent la qualité de service et l’optimisation des charges.

Afin d’adapter les effectifs à l’activité et la typicité de chaque restaurant, la première phase d’intervention a constitué en une série d’ateliers avec un panel de 24 directeurs dont les établissements sont représentatifs à eux tous du réseau global. Ainsi, par groupes de douze et à l’issue de plusieurs sessions, un diagnostic sur mesure des préconisations en terme d’amplitude horaire nécessaire, a t-il pu être fourni quasiment au cas par cas.

Alors qu’une période de test de quatre mois concernant une centaine de restaurants a permis de remonter les quelques écarts à réaligner, Yann modélise à présent la gestion du personnel. Grâce à une traduction du besoin horaire en effectifs ajustés (CDI, CDD, Temps plein, partiel), il a élaboré un outil de pilotage évolutif qui devrait permettre à chaque entité quelque soit sa taille de coller au plus juste de ses besoins.

Le bras armé de la Direction

Maxime Valente est le responsable du Contrôle de Gestion opérationnel de la chaîne depuis février 2016. Il a intégré ce poste à la suite d’un parcours qui reflète bien les possibilités d’évolution interne qu’offre le groupe. Embauché pour une saison à sa sortie de l’école hôtelière en 1998, il n’a dès lors jamais quitté Courtepaille, gravissant tous les échelons, jusqu’à devenir directeur de secteur, puis régional en charge de la gestion de 30 restaurants en 2012. Un cursus riche qui lui a permis de développer une excellente expertise de management des restaurants, ainsi que des compétences spécifiques dans le pilotage des objectifs de rentabilité. Cette maîtrise l’a conduit à rejoindre le service financier au siège de l’enseigne en février 1016.

Pour structurer l’organisation programmée, l’entreprise a fait le choix de s’appuyer sur une force non présente dans l’entreprise, pour « bénéficier d’un regard neuf et donc d’une vision transversale ». Ainsi quelques mois après la prise de poste de Maxime Valente au contrôle de gestion du groupe, Yann Kervennal était missionné pour optimiser le volet planning du personnel dans ce contexte de forte croissance. « Sa bonne connaissance du secteur et sa capacité à élaborer des tableaux de bord, en ligne avec notre stratégie, m’a permis de concentrer mon travail sur le fond plutôt que sur la forme » témoigne Maxime Valente qui ajoute : « son intervention à temps partagé a apporté une flexibilité grâce à laquelle nous avons pu ajuster au plus près son action en fonction des différentes étapes du processus ».

Courtepaille en chiffres :

  • 285 restaurants aujourd’hui
  • 300 millions d’euros de CA annuels
  • 42 000 clients servis par jour
  • 19,90 € ttc de ticket moyen

Liens Utiles :

Courte Paille

Yann Kervennal

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Marie-Victoire Vergnaud

Business Rédactrice

businessplume@gmail.com

Tél.:+33(0)6 81 94 45 28

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Focus Home Interactive, la Star Up qui monte !

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Focus Home Interactive, la Star Up qui monte !

Carte d’identité

Troisième éditeur français de jeux vidéo après Ubisoft et Gameloft, Focus Home Interactive apparaît comme une “locomotive” du secteur. Car contrairement aux majors, cette PME de 70 salariés ne développe aucun jeu elle-même, elle sous-traite totalement la création aux studios.

En partenaire avisé, elle les accompagne dans le financement, le suivi de production, le marketing et la commercialisation de jeux vidéo à succès. Un modèle économique qui paie (Les jeux édités par Focus coûtent dix fois moins cher à réaliser que les blockbusters) grâce à un catalogue de titres originaux, mondiaux et multiplateformes (Blood Bowl, Tour de France, Wargame, Farming Simulator…) adossés à des budgets de développement maîtrisés.

Résultat : la start-up créée en 2005 est rentable depuis dix ans et son action a quasiment doublé depuis sa mise en Bourse en janvier. L’année dernière, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 69,1M€ avec 80 % de ventes réalisées à l’international.

Focus Home Interactive

Pour réussir son introduction en bourse et piloter en souplesse ce virage, en ligne avec la constante croissance de l’enseigne, la direction a fait le choix d’externaliser une partie du contrôle de gestion en faisant appel dès le deuxième semestre 2014 à Hélène Defosse : « une as du volant » !

Un expert à la carte

Hélène Defosse est contrôleur de gestion depuis 15 ans. Dans le cadre de la forte croissance de Focus et son entrée en bourse, elle est intervenue (au départ à raison d’un jour par semaine durant 3 mois) pour apporter une bouffée d’oxygène au contrôle de gestion en aidant ce service à mettre en place un tableau de bord sur-mesure. Cet outil stratégique est aujourd’hui mis à jour chaque mois par l’équipe de contrôle de gestion et diffusé au Comité de direction qui affine la production en fonction.

À l’issue de cette première mission, le départ en congé sabbatique d’Adrien (le contrôleur de gestion attitré) conduit Déborah Bellangé, Directrice Financière de Focus, à proposer au pied levé le poste à Hélène à plein-temps. Celle-ci l’occupera 8 mois au quotidien, s’imprégnant totalement de la culture d’entreprise et assurant les clôtures internes, trimestrielles et la clôture annuelle du groupe en relation avec les experts comptables et les CAC.

Dès lors, la confiance était gagnée et à son retour, le contrôleur de gestion a repris son poste sereinement. En parallèle, Hélène a permis à la nouvelle DAF adjoint d’arriver dans d’excellentes conditions, assurant ainsi une intégration réussie !

Le bras armé de la Direction

Cédric Lagarrigue, Président de Focus, est en quelques sortes un visionnaire, un détecteur de talents en matière de nouveaux jeux qui a contribué à propulser Focus dans la cour des grands. En cinq ans, le chiffre d’affaires de l’entreprise a été multiplié par presque 5 et l’effectif a quasiment doublé !

Avec une dizaine de titres lancés par an, le label s’il est innovant n’en est pas moins prudent. Pour atteindre 58% de progression cette année, la direction n’a pas hésité à recourir à l’expertise d’indépendants (Focus a également fait appel à un DRH et un DSI à temps partagé) pour une intervention ciblée et sur-mesure.

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Déborah Bellangé lors de la cérémonie des Trophées du temps partagé (juin 2016)

Lors de la cérémonie des « Trophées du temps partagé » qui récompensait en juin 2016 l’engagement de Focus en faveur de cette nouvelle forme de travail, la DAF Déborah Bellangé soulignait la plus-value apportée par le contrôleur de gestion sur cette période de fort développement, permettant à l’entreprise de se reposer en toute confiance sur un collaborateur externe, « une bouffée d’oxygène, un souffle nouveau grâce à un regard extérieur ».

À présent, les outils mis en place par Hélène permettent à l’éditeur de gérer ses performances sans son intervention. Pour autant, la qualité de la collaboration a induit une confiance qui fait d’elle un interlocuteur désormais privilégié.

Liens Utiles :

Focus Home Interactive

Hélène Defosse

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Marie-Victoire Vergnaud

Business Rédactrice

businessplume@gmail.com

Tél.:+33(0)6 81 94 45 28

Indicateurs de pilotage pourquoi faut-il en mettre en place ?

Ou comment utiliser les données de son bilan et les éléments faisant la réalité de l’entreprise pour les transformer en informations utiles et lisibles à la décision.

Comprendre les comptes de son entreprise
Tous les dirigeants ont besoin de comprendre leur bilan. En indiquant cela, il n’est pas question de maîtriser les logiques et mécanismes comptables qui relèvent de la compétence de votre comptable. Par contre, il s’agit de traduire votre bilan en élément propre à la gestion quotidienne de votre activité.

Chaque année, vous obtenez votre bilan et compte de résultat. Pour certains, on vous remet également le tableau de financement, les soldes intermédiaires de gestion et l’annexe comptable.

L’ensemble doit vous permettre de savoir en quoi la situation de votre entreprise à changé entre deux années fiscales ? Quelles ont été les variations significatives dans votre activité ? Comment votre trésorerie a-t-elle évoluée ?

Cependant ces informations ne sont qu’une lecture à un instant « T » d’une situation correspondant à une année écoulée. Il est important de toujours les mettre en perspectives avec les réalités économiques immédiates afin de maîtriser tout dérapage éventuel.

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Le contrôle de gestion, une fonction utile à toutes les entreprises

Créé dans de très grandes organisations, le contrôle de gestion reste encore aujourd’hui un métier méconnu et une fonction peu identifiée dans les TPE et PME. Pourtant, pour faire face à la complexité des marchés, améliorer durablement leurs résultats ou encore prendre les décisions au bon moment, toutes les entreprises peuvent profiter de l’expertise d’un contrôleur de gestion.

Le temps partagé… pour faire entrer le contrôle de gestion dans les TPE/PME
Même si pour une TPE ou une PME, embaucher un contrôleur de gestion à temps plein ne se justifie pas forcément sur le plan économique (la charge de travail étant insuffisante), Agnès Robert est convaincue que tous les chefs d’entreprise ont des besoins récurrents en contrôle de gestion et décide de se lancer en indépendant à temps partagé.

« Tous les dirigeants souhaitent pouvoir piloter leur entreprise, qu’elle soit en plein développement ou en difficulté. Or, avec le temps partagé, l’entreprise peut faire appel à un contrôleur de gestion indépendant et ainsi bénéficier de compétences en toute flexibilité par le biais de missions ponctuelles ou récurrentes. La souplesse du temps partagé est un atout qui permettra à terme, au contrôle de gestion, d’être présent dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. » précise Agnès Robert

Forte de ses expériences diverses et enrichissantes, Agnès Robert propose donc aujourd’hui son expertise en temps partagé aux dirigeants des Pays de La Loire qui souhaitent une visibilité sur leurs finances, leurs marges et leurs résultats.

Pour chaque entreprise, Agnès Robert garantit, avec confidentialité, transparence, réactivité et objectivité, une approche sur mesure :

Compréhension des attentes et des besoins,

Observation du fonctionnement de l’entreprise,

Mise en place d’outils de gestion pertinents,

Intervention sur site.

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