Les contrôleurs de gestion se tournent vers l’avenir

Les professionnels du contrôle de gestion cherchent à entrer dans une nouvelle ère, celle du big data et du prédictif.

Sans doute à leur grand dam, les contrôleurs de gestion voient la production du reporting revenir en force dans leur quotidien. Tombée, l’an passé , de la deuxième à la cinquième place au rang des priorités recensées par l’Observatoire international du contrôle de gestion (1), elle retrouve son niveau de 2015, juste derrière l’activité « plan et budget », qui reste numéro 1, et devant les exercices de prévisions/re-prévisions, l’animation auprès des opérationnels et l’analyse des écarts. « Malgré des activités encore très orientées vers la production de données, les activités d’animation et de business reviews progressent année après année renforçant les liens avec les opérationnels et la stratégie », nuance l’étude.

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Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : « Grain de Malice » le pari d’une entreprise libérée

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : « Grain de Malice » le pari d’une entreprise libérée

Il y a eu quelques années difficiles, dans un paysage de l’habillement en crise (le budget des consommatrices a chuté de 9 % entre 2010 et 2015) qui a vu de surcroît le développement de l’e-commerce malmener les business model classiques…

Mais l’enseigne de textile « Grain de Malice » n’a pas froid aux yeux et plutôt que de plier, a opté pour une restructuration complète.

Grain de Malice 1

Nouveau locaux pour une nouvelle vie…Le siège de « Grain de Malice » a déménagé à Tourcoing l’année dernière

Un contexte délicat

Au départ, la marque est créée pour surseoir au déclin du mythique « Phildar », fondé par Gérard Mulliez en 1903 à Roubaix. Le roi du fil à tricoter durant plus d’un demi-siècle subit dans les années 2000 le récent désintérêt des femmes pour les pelotes, conduisant le fleuron de la filature française à se lancer dans le prêt-à-porter.

En 2009, « Grain de Malice » absorbe les points de vente de la marque de mode Xanaka dont le concept n’a pas réussi à s’imposer durablement et passe ainsi en un an de 30 à 200 boutiques. « Grain de Malice » et « Phildar » sont alors regroupées dans la société Ephigea, elle même sous l’égide de l’Association familiale Mulliez (AFM).

La famille aux 600 cousins est un acteur économique français incontournable depuis que le fils du fondateur de la filature a ouvert son premier magasin Auchan en 1961 (Leroy-Merlin, Décathlon, Flunch, Cultura, kiabi, Pimkie…ne sont que quelques unes des enseignes de la galaxie Mulliez).

Aujourd’hui « Phildar » s’est réinventé, les deux entités se sont séparées en 2015 et « Grain de Malice » entend s’émanciper et mener sa propre vie quitte à bousculer les codes.

Dans le concept d’abord. En marge des stéréotypes ambiants, la marque cible les femmes autour de quarante ans, avec des vêtements actuels, frais et chics à la fois et des lignes mieux adaptées à toutes les silhouettes. Le tout à prix doux…Un parti pris qui devrait payer d’autant qu’il s’ajoute à la bonne facture historique de la maison mère.

Au delà des 180 magasins en France et en Belgique qui peu à peu se relookent pour coller à l’identité résolument conviviale de l’enseigne, la gestion au siège à Tourcoing a elle aussi été entièrement revue.

Un expert à la carte

Grain de Malice 2

Les priorités ont été traitées et les bonnes pratiques testées…Après une période d’intervention à 3 jours semaine, Sophie Felix (à droite) a programmé une présence de 6 jours par mois chez « Grain de Malice » avec une mise à disposition lors des pics d’activité

Après un cycle franco-allemand au sein de l’European Partnership of Business Schools, est-ce un hasard ou faut-il y voir un signe, c’est au sein d’une autre filiale du groupe Mulliez que Sophie Felix débute sa carrière il y a vingt ans. En Allemagne elle assure durant cinq ans le contrôle de gestion de la marque de mode Orsay (5 000 salariés).

Dès lors, elle ne quittera plus la grande distribution, son domaine de prédilection.

Lidl, les supermarchés Match (128 points de vente alimentaires), ou encore les chaussures de sport avec l’enseigne « Chausport » du groupe Spodis, sa dernière expérience en tant que salariée.

Convaincue que le travail à temps partagé est l’avenir de la profession et que le dispositif est une solution à l’emploi, Sophie Felix crée sa propre structure « C2G Performance » fin 2015. Son objectif ? Offrir son expertise en contrôle de gestion à plusieurs entreprises en même temps pour les aider à améliorer leur rentabilité.

Lorsqu’elle approche « Grain de Malice », la société a entamé une réelle remise en question de son modèle économique, une réflexion sur ses produits et son organisation, accompagnée par le cabinet parisien Prosphères, spécialiste de la transformation d’entreprise.

À l’initiative de Philippe Favre, nouveau DG missionné par le cabinet et expert du « retournement », l’organisation traditionnelle a été abandonnée, les salariés affranchis des astreintes de la hiérarchie. Tous les collaborateurs sont à présent impliqués pour trouver un modèle économique pérenne.

Le bras armé de la direction

Parmi les préconisations pointées par cet audit collaboratif, le service achats a choisi avec l’appui des chefs de produits de ne conserver qu’un seul contrôleur de gestion sur les six qui formaient l’équipe auparavant. Ceci dans le but de décloisonner les approches afin d’obtenir une vision transversale consolidée des outils de pilotage existants ou à mettre en place.

Le responsable d’alors préférant conserver un rôle de manager y voit l’opportunité d’un nouveau challenge dans sa carrière après 7 ans à ce poste, c’est donc dans le cadre de son remplacement que Sophie Felix se présente au siège social de « Grain de Malice » début 2017.

« L’offre publiée stipulait un temps plein en CDI, mais la proposition originale de Sophie Felix en indépendante et sa bonne connaissance de la grande distribution nous ont convaincu de tenter l’expérience » explique Ghyslaine Bonduelle, directrice du service de l’offre. Et d’ajouter : « Le résultat est tellement positif que nous avons décidé de poursuivre avec elle en temps partagé ».

À raison de 3 jours par semaine, en concertation avec les différents intervenants, Sophie a repris les objectifs formalisés par son prédécesseur, réécrit les process et pointé les thématiques prioritaires pour conserver les marges, nouer des partenariats stratégiques avec des fournisseurs et rechercher l’innovation.

Un regard extérieur, du recul, des idées différentes qui tiennent compte de la dimension humaine : Sophie Felix s’est révélée un précieux outil d’aide à la décision.

« Ses qualités et son professionnalisme ont permis de créer des connexions qui correspondent complètement à notre volonté d’émancipation. Les chefs de produits s’en trouvent grandis et prennent en mains leurs projets tandis que stylistes, modélistes et achats ont gagné en fluidité » atteste encore Ghyslaine Bonduelle qui connaît la maison depuis les débuts et confie apprécier la souplesse et la flexibilité d’un dispositif qui permet de bénéficier d’un profil qualifié au juste coût.

Liens utiles :

Grain de Malice

Sophie Felix

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Marie-Victoire Vergnaud

Business Rédactrice

businessplume@gmail.com

Tél.:+33(0)6 81 94 45 28

L’ « open controlling » pour réveiller la fonction contrôle de gestion

Le journal Les Echos a publié en avril 2017 un article relatif à une étude du consultant Bearing Point, « Les basiques de la transformation de la fonction finance en entreprise ». Parmi les sept recommandations formulées dans l’étude, j’ai été particulièrement interpellé par la quatrième d’entre elles.

En effet, que ce soit dans la presse économique ou orientée « business », c’est la première fois que j’y lisais une telle préconisation, à savoir que le DAF (Directeur administratif et financier) devait « Passer de la position de frein à l’innovation, au rôle de promoteur » !

Outre sa pertinence et son originalité, ce conseil développe une puissance exceptionnelle car il s’adresse directement au DAF ou au directeur du contrôle de gestion « corporate » de l’entreprise, et pas simplement au responsable financier d’une société d’ingénierie, ou au contrôleur de gestion d’une activité de R&D et d’innovations.

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Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Courtepaille, la « petite maison » poursuit son émancipation

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Courtepaille, la « petite maison ronde au toit de chaume  » poursuit son émancipation

Carte d’identité

Qui ne se souvient pas avoir tanné ses parents sur la route des vacances pour déjeuner dans l’une des ces chaumières historiques qu’on se plaisait à imaginer être la hutte gauloise d’Astérix ?

Depuis les années soixante-dix, deux générations d’enfants implorant la sacro-sainte pause détente se sont succédé en passant par les « Les Visiteurs » eux-mêmes qui, propulsés du XIIe au XXe siècle, font une halte au Courtepaille de Cergy pour y trouver « de la bonne pitance » !

C’est en Bourgogne, en 1961, que l’aventure Courtepaille commence.
Au bord de la Nationale 6, Jean Loisier fondateur de l’enseigne, ouvre à Rouvray un restaurant de spécialités de grillades. Escale familiale appréciée pour sa qualité et sa convivialité, le concept de ces restaurants à la fois authentiques et modernes, avec terrasse et entourés d’espaces verts, ne va cesser de prospérer, accompagnant l’essor du développement autoroutier.

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Le premier restaurant Courtepaille en Bourgogne en 1961

Élue « Enseigne préférée des Français » en 2012, le réseau compte aujourd’hui plus de 280 restaurants répartis sur tout le territoire et emploie 3 000 personnes.

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Fort d’une politique de  rénovation en 2015 qui a porté ses fruits, la doyenne historique des chaines de restauration-grill affiche un plan de croissance ambitieux. Au menu : une stratégie de développement axée sur la création d’une quinzaine de restaurants par an dans tout le pays, en milieux péri-urbains (emplacements traditionnels des Courtepaille) mais aussi dans les nouveaux centres commerciaux. Ce sont donc 300 créations de postes à l’année qui s’imposent à l’entreprise, désireuse de continuer à être un vecteur de progression professionnelle  pour ses collaborateurs.

75 % des directeurs d’établissements sont d’ailleurs issus de la promotion interne. Pour ce faire, Courtepaille a créé en 2004 sa propre école de Service et de Restauration Commerciale (ESRC), mis en place différents dispositifs de formation adaptés aux parcours, et lancé en 2010 un Certificat de Qualification professionnelle (CQP).

Dans le cadre de sa stratégie de déploiement et d’embauche, la Direction des restaurants Courtepaille a souhaité recourir à un renfort externe en contrôle de gestion pour optimiser les plannings du personnel.

Un expert à la carte

Yann Kervennal

Yann Kervennal, dispose d’une expertise de 15 ans de Contrôle de Gestion dans le secteur de la restauration et l’hôtellerie. Après une belle expérience chez Servair (3ème acteur mondial de la restauration et des métiers de la logistique du transport aérien), il intègre un hôtel de la marque Accor et bascule progressivement vers le siège, où il accompagne notamment la création de la marque Pullman (plans d’action, analyses P&L…). Son dernier poste l’a conduit à assurer la mise en place du contrôle de gestion opérationnel du groupe Buffalo, durant 5 ans.

Début 2016, Yann a fondé Efficience Expert Gestion pour accompagner dans leur réussite les futurs franchisés ou créateurs d’entreprise dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Parmi les trois clients réguliers pour lesquels il intervient en temps partagé, l’enseigne aux toits de chaume l’a sollicité pour la mise en place d’organisations cibles qui conjuguent la qualité de service et l’optimisation des charges.

Afin d’adapter les effectifs à l’activité et la typicité de chaque restaurant, la première phase d’intervention a constitué en une série d’ateliers avec un panel de 24 directeurs dont les établissements sont représentatifs à eux tous du réseau global. Ainsi, par groupes de douze et à l’issue de plusieurs sessions, un diagnostic sur mesure des préconisations en terme d’amplitude horaire nécessaire, a t-il pu être fourni quasiment au cas par cas.

Alors qu’une période de test de quatre mois concernant une centaine de restaurants a permis de remonter les quelques écarts à réaligner, Yann modélise à présent la gestion du personnel. Grâce à une traduction du besoin horaire en effectifs ajustés (CDI, CDD, Temps plein, partiel), il a élaboré un outil de pilotage évolutif qui devrait permettre à chaque entité quelque soit sa taille de coller au plus juste de ses besoins.

Le bras armé de la Direction

Maxime Valente est le responsable du Contrôle de Gestion opérationnel de la chaîne depuis février 2016. Il a intégré ce poste à la suite d’un parcours qui reflète bien les possibilités d’évolution interne qu’offre le groupe. Embauché pour une saison à sa sortie de l’école hôtelière en 1998, il n’a dès lors jamais quitté Courtepaille, gravissant tous les échelons, jusqu’à devenir directeur de secteur, puis régional en charge de la gestion de 30 restaurants en 2012. Un cursus riche qui lui a permis de développer une excellente expertise de management des restaurants, ainsi que des compétences spécifiques dans le pilotage des objectifs de rentabilité. Cette maîtrise l’a conduit à rejoindre le service financier au siège de l’enseigne en février 1016.

Pour structurer l’organisation programmée, l’entreprise a fait le choix de s’appuyer sur une force non présente dans l’entreprise, pour « bénéficier d’un regard neuf et donc d’une vision transversale ». Ainsi quelques mois après la prise de poste de Maxime Valente au contrôle de gestion du groupe, Yann Kervennal était missionné pour optimiser le volet planning du personnel dans ce contexte de forte croissance. « Sa bonne connaissance du secteur et sa capacité à élaborer des tableaux de bord, en ligne avec notre stratégie, m’a permis de concentrer mon travail sur le fond plutôt que sur la forme » témoigne Maxime Valente qui ajoute : « son intervention à temps partagé a apporté une flexibilité grâce à laquelle nous avons pu ajuster au plus près son action en fonction des différentes étapes du processus ».

Courtepaille en chiffres :

  • 285 restaurants aujourd’hui
  • 300 millions d’euros de CA annuels
  • 42 000 clients servis par jour
  • 19,90 € ttc de ticket moyen

Liens Utiles :

Courte Paille

Yann Kervennal

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Marie-Victoire Vergnaud

Business Rédactrice

businessplume@gmail.com

Tél.:+33(0)6 81 94 45 28

Partager les savoirs et les bonnes pratiques grâce à la formation

Le contrôle de gestion pour apprendre aux opérationnels à lire des indicateurs clés 

Dirigeant d’une grande enseigne de l’habillement ou sociétés de production cinématographique et audiovisuelle assujetties aux redditions de compte aux ayants droit, ils ont choisi la formation pour impliquer les équipes et identifier les leviers de performance.

Le premier représente une marque de vêtements pour enfants qui trône dans tous nos dressings et a souhaité participer à une montée en compétences des collaborateurs face aux nouveaux enjeux. Comprendre comment les pratiques commerciales induisent les données financières et « prendre conscience de l’impact de la gestion du quotidien sur le compte de résultat de l’entreprise », autant d’atouts qui permettent aux différents responsables de l’enseigne d’être au plus près de la rentabilité de leur point de ventes.

Sur un parcours d’une année, 200 collaborateurs d’une enseigne leader de la mode enfant en France, ont pu obtenir un diplôme officiel validant leurs compétences

Formation Réseau Entreprendre

Dans le secteur de l’audiovisuel, il n’y a que les très grosses structures qui sont dotées d’un contrôleur de gestion et la plupart du temps, c’est un administrateur de production ou un comptable qui va établir les redditions de compte. Pourtant, la bonne lecture du reporting financier qui tient compte des règles du code de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur, ainsi qu’à la compréhension d’un contrat est un impondérable du métier. Quelle est la part des recettes à venir du film à distribuer aux différents partenaires ?

Traduire un besoin d’information en chiffres pour construire une stratégie commerciale pérenne, savoir lire un tableau de bord simple pour anticiper, tel est l’enjeu du programme de formation en Contrôle de Gestion qu’ont élaboré chacune dans leur domaine, Alexandra Goachet et Anne Maurice.

Des experts à la carte

Fille d’entrepreneurs attachée à créer de la valeur dans l’entreprise, Alexandra Goachet a créé Boomerang Consultant début 2012 pour proposer son expertise en Contrôle de Gestion à temps partagé. Partenaire du cabinet de conseil Capcial (dédié au management et à la formation, le cabinet fondé par Olivier Lavaux est spécialisé dans le luxe), Alexandra a participé à la création d’un parcours certifiant, 100% sur-mesure, destiné à permettre aux collaborateurs d’accompagner les changements stratégiques de cette grande enseigne de mode enfant. En présentiel et en e-learning, elle a formé durant un an les douze directeurs régionaux ainsi que tous les directeurs et directeurs adjoints des magasins de la marque.

Au travers de différents modules d’évaluation, d’animations sur la base de cas concrets, de business game, elle a construit avec Olivier Lavaux une ingénierie pédagogique favorisant les partages d’expérience et l’ancrage des bonnes pratiques.

Au terme de la formation, des tableaux de bord pertinents pour chacun tout en répondant aux besoins de reporting attendus par l’entreprise ont été mis en place et plus des deux tiers des 295 participants ont obtenu un diplôme validant leurs compétences en commerce, gestion et management.

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Alexandra Goachet

Que se passe t-il derrière l’écran de cinéma ? Anne Maurice est une experte en reddition de comptes aux ayants droit

Après 10 ans dans une société de production de programmes audiovisuels et de films de cinéma, Anne Maurice se met à son compte en tant que DAF et contrôleur de gestion à temps partagé et fonde « Mille et un conseil ». Elle aussi formatrice certifiée pour adultes, elle partage avec Alexandra le goût de transmettre, la richesse de l’échange qui permet aussi « de prendre du recul sur ses propres pratiques » dit Anne.

L’obligation de reddition de comptes est une clause juridique figurant dans tout contrat stipulant un intéressement sur les recettes générées par un film. Il s’agit même d’une obligation légale concernant la rémunération des auteurs, réalisateur, scénaristes, compositeurs, acteurs et agents… Or « appréhender les éléments constitutifs de la reddition des comptes en lien avec les spécificités des contrats et le code de la propriété intellectuelle, n’est pas si aisé » explique Anne.

En 2009, elle construit en association avec le cabinet Axiane formation, un programme d’une journée, à l’issue duquel les professionnels du cinéma sont à même de construire la trame d’un outil de pilotage qui intègre minutieusement l’ensemble de la chaîne des ayants droit.

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Anne Maurice

Satisfaction client

La direction du groupe de mode qui compte 320 boutiques en France désirait voir ses équipes gagner en autonomie et intégrer des techniques de vente efficaces. « Par l’intermédiaire de la formation élaborée pour nous par la cabinet Capcial, nous avons pu mettre en place les nouveaux tableaux de bord et les rendre opérationnels en moins de deux mois » atteste le directeur commercial.

Alexandra confirme : « Cela a permis de démontrer que la connaissance de l’environnement accompagne toutes les prises de décisions commerciales, management et financières au quotidien et conduit les participants à savoir définir les indicateurs pertinents pour mieux anticiper les impacts des plans d’actions au niveau financier ».

Côté industrie du cinéma, l’une des plus florissante en France, Karen Willemsen témoigne : « Juriste Cinéma et Audiovisuel de profession, j’ai bénéficié d’une formation « Redditions de comptes » avec Anne Maurice. Elle a su s’adapter à mes besoins en m’apportant des connaissances techniques d’une façon claire et synthétique. Cet appui technique me sera très utile dans le cadre de négociations de contrats avec nos partenaires ».

Liens utiles :

Alexandra Goachet : http://www.boomerangconsultant.fr/

Anne Maurice : http://www.milleetun-conseil.com

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Marie-Victoire Vergnaud

Business Rédactrice

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Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Focus Home Interactive, la Star Up qui monte !

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Focus Home Interactive, la Star Up qui monte !

Carte d’identité

Troisième éditeur français de jeux vidéo après Ubisoft et Gameloft, Focus Home Interactive apparaît comme une “locomotive” du secteur. Car contrairement aux majors, cette PME de 70 salariés ne développe aucun jeu elle-même, elle sous-traite totalement la création aux studios.

En partenaire avisé, elle les accompagne dans le financement, le suivi de production, le marketing et la commercialisation de jeux vidéo à succès. Un modèle économique qui paie (Les jeux édités par Focus coûtent dix fois moins cher à réaliser que les blockbusters) grâce à un catalogue de titres originaux, mondiaux et multiplateformes (Blood Bowl, Tour de France, Wargame, Farming Simulator…) adossés à des budgets de développement maîtrisés.

Résultat : la start-up créée en 2005 est rentable depuis dix ans et son action a quasiment doublé depuis sa mise en Bourse en janvier. L’année dernière, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 69,1M€ avec 80 % de ventes réalisées à l’international.

Focus Home Interactive

Pour réussir son introduction en bourse et piloter en souplesse ce virage, en ligne avec la constante croissance de l’enseigne, la direction a fait le choix d’externaliser une partie du contrôle de gestion en faisant appel dès le deuxième semestre 2014 à Hélène Defosse : « une as du volant » !

Un expert à la carte

Hélène Defosse est contrôleur de gestion depuis 15 ans. Dans le cadre de la forte croissance de Focus et son entrée en bourse, elle est intervenue (au départ à raison d’un jour par semaine durant 3 mois) pour apporter une bouffée d’oxygène au contrôle de gestion en aidant ce service à mettre en place un tableau de bord sur-mesure. Cet outil stratégique est aujourd’hui mis à jour chaque mois par l’équipe de contrôle de gestion et diffusé au Comité de direction qui affine la production en fonction.

À l’issue de cette première mission, le départ en congé sabbatique d’Adrien (le contrôleur de gestion attitré) conduit Déborah Bellangé, Directrice Financière de Focus, à proposer au pied levé le poste à Hélène à plein-temps. Celle-ci l’occupera 8 mois au quotidien, s’imprégnant totalement de la culture d’entreprise et assurant les clôtures internes, trimestrielles et la clôture annuelle du groupe en relation avec les experts comptables et les CAC.

Dès lors, la confiance était gagnée et à son retour, le contrôleur de gestion a repris son poste sereinement. En parallèle, Hélène a permis à la nouvelle DAF adjoint d’arriver dans d’excellentes conditions, assurant ainsi une intégration réussie !

Le bras armé de la Direction

Cédric Lagarrigue, Président de Focus, est en quelques sortes un visionnaire, un détecteur de talents en matière de nouveaux jeux qui a contribué à propulser Focus dans la cour des grands. En cinq ans, le chiffre d’affaires de l’entreprise a été multiplié par presque 5 et l’effectif a quasiment doublé !

Avec une dizaine de titres lancés par an, le label s’il est innovant n’en est pas moins prudent. Pour atteindre 58% de progression cette année, la direction n’a pas hésité à recourir à l’expertise d’indépendants (Focus a également fait appel à un DRH et un DSI à temps partagé) pour une intervention ciblée et sur-mesure.

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Déborah Bellangé lors de la cérémonie des Trophées du temps partagé (juin 2016)

Lors de la cérémonie des « Trophées du temps partagé » qui récompensait en juin 2016 l’engagement de Focus en faveur de cette nouvelle forme de travail, la DAF Déborah Bellangé soulignait la plus-value apportée par le contrôleur de gestion sur cette période de fort développement, permettant à l’entreprise de se reposer en toute confiance sur un collaborateur externe, « une bouffée d’oxygène, un souffle nouveau grâce à un regard extérieur ».

À présent, les outils mis en place par Hélène permettent à l’éditeur de gérer ses performances sans son intervention. Pour autant, la qualité de la collaboration a induit une confiance qui fait d’elle un interlocuteur désormais privilégié.

Liens Utiles :

Focus Home Interactive

Hélène Defosse

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Marie-Victoire Vergnaud

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Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Tramar, un poids lourd du transit international au Havre

Une belle histoire de contrôle de gestion à temps partagé : Tramar, un poids lourd du transit international au Havre

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De la sortie des usines fournisseurs jusqu’aux destinataires, le groupe intervient dans toutes les étapes du transport des marchandises à l’international. Commissionnaire et logisticien, Tramar a développé en 40 ans une expertise métiers qui lui permet de s’adapter aux demandes spécifiques de ses clients en leur proposant des solutions sur-mesure.

À l’import ou à l’export, l’enseigne prend en charge le conditionnement (par lots groupés ou conteneurs complets), l’acheminement (maritime, aérien, fluvial ou routier) et les formalités douanières (grâce à une équipe de déclarants en douane diplômés). La manutention, le stockage et le post-acheminement à l’import sont assurés par la filiale BLD International Logistics qui dispose d’un entrepôt de 42 000m² sur les terminaux portuaires.

Convois d’industries exceptionnels ou simples palettes de cartons, le flux transitaire de Tramar est  représenté dans 515 ports et aéroports à travers 190 pays dans le monde ! L’entreprise est connue sur la plus grande plate-forme de commerce maritime de France…

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Le goupe Tramar est aussi spécialisé dans le transport des Colis exceptionnels ainsi que des colis lourds (plus de 35 tonnes)

Lorsque Jean-Louis Le Yondre, le fondateur du groupe, cède sa place à Patrick Maletras fin 2014, le nouveau PDG fait appel Astrid Blondet-Mary, contrôleur de gestion à temps partagé pour gagner en visibilité sur les marges dégagées dans les différents secteurs.

Un expert à la carte

Spécialiste du contrôle de gestion dans le transport maritime, Astrid Blondet-Mary a choisi de mettre à profit sa bonne connaissance des problématiques du secteur (armateurs, commissionnaires, transporteurs), en mode free lance.

En septembre 2013, cette experte du moulinage des chiffres créé sa structure « Stratages », pour aider les PME à piloter leur performance grâce à des indicateurs chiffrés identifiés au cas par cas. Sa première intervention pour Tramar en décembre 2014, consiste à mettre en place les outils de calcul propres à appuyer la stratégie de la direction. En lien avec la spécificité des deux activités principales du groupe : le flux transitaire et la partie logistique qui fonctionnent sur des modèles économiques très différents ; Astrid Blondet-Mary a élaboré des tableaux sur-mesure, qu’elle continue aujourd’hui encore d’affiner à la demande. Reportings, diagnostics d’organisation, de performance…Elle intervient régulièrement depuis deux ans pour identifier avec les dirigeants les leviers de croissance à actionner.

Le bras armé de la Direction

Lorsqu’il prend la tête de Tramar suite à un LBO fin 2014, Patrick Maletras a  bien conscience qu’il quitte un poste spécifique (Directeur d’exploitation en charge des projets industriels) pour passer à la gestion globale d’un groupe qui intervient aussi bien dans les métiers du conseil, qu’en main-d’œuvre pure.

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Astrid-Blondet Mary est au cœur de la vie de l’entreprise tout en apportant un regard neuf

« N’ayant pas les moyens d’assumer un temps plein, j’avais besoin de quelqu’un de compétent et d’opérationnel qu’on peut rémunérer à la carte, pour me donner une visibilité en temps réel sur la rentabilité des différents secteurs de l’activité et savoir exactement où on en est ». C’est dans son réseau qu’on lui conseille de faire appel à Astrid, dont il dit que l’intervention est un véritable succès ! En plus des outils qui permettent à la direction de gérer les marges, les charges fixes et d’anticiper l’exceptionnel, Astrid a mis en place un plan de formation. Le nouveau système de management du département administratif a gagné en performance, induisant un gain de temps qui s’est propagé aux autres services.

« À la fois psychologue et force de proposition, partie intégrante de l’entreprise tout en gardant un regard expérimenté, riche de ses autres missions,  Astrid a su être innovante et nous aider à négocier un virage sous le signe de l’évolution » témoigne Patrick Maletras.

Liens Utiles :

Le Groupe Tramar

Astrid-Blondet Mary

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Marie-Victoire Vergnaud

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Le contrôle de gestion et financier à temps partagé

Quel dirigeant ne cherche pas un moyen d’améliorer sa rentabilité immédiate et de concrétiser son développement ?

« Ce qui n’est pas mesuré ne peut être géré » pourrait-être la devise du Contrôle de Gestion dont le champ d’action touche tous les aspects de la performance d’une société.

Véritable expert des chiffres qu’il décline à l’envi, le contrôleur de gestion les analyse et les maîtrise, n’hésitant pas pour ce faire à cueillir l’information tout autant du haut que du bas, ce qui lui confère une vision transversale de l’entreprise et de ses enjeux. En étroite collaboration avec la direction, il identifie les indicateurs pertinents et met en place le tableau de bord qui permettra de suivre les écarts avec la situation visée.

Qu’il s’agisse des statistiques commerciales, frais de structure, gestion des marges, choix des investissements, son acuité lui confère une position charnière dans l’entreprise. Loin de se contenter d’allumer des voyants, ce coordinateur de la performance adapte en permanence les outils d’évaluation aux objectifs, fournit un reporting mensuel et produit des plans prévisionnels propices à la prémunir des risques.

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Le contrôle de gestion, une fonction utile à toutes les entreprises

Créé dans de très grandes organisations, le contrôle de gestion reste encore aujourd’hui un métier méconnu et une fonction peu identifiée dans les TPE et PME. Pourtant, pour faire face à la complexité des marchés, améliorer durablement leurs résultats ou encore prendre les décisions au bon moment, toutes les entreprises peuvent profiter de l’expertise d’un contrôleur de gestion.

Le temps partagé… pour faire entrer le contrôle de gestion dans les TPE/PME
Même si pour une TPE ou une PME, embaucher un contrôleur de gestion à temps plein ne se justifie pas forcément sur le plan économique (la charge de travail étant insuffisante), Agnès Robert est convaincue que tous les chefs d’entreprise ont des besoins récurrents en contrôle de gestion et décide de se lancer en indépendant à temps partagé.

« Tous les dirigeants souhaitent pouvoir piloter leur entreprise, qu’elle soit en plein développement ou en difficulté. Or, avec le temps partagé, l’entreprise peut faire appel à un contrôleur de gestion indépendant et ainsi bénéficier de compétences en toute flexibilité par le biais de missions ponctuelles ou récurrentes. La souplesse du temps partagé est un atout qui permettra à terme, au contrôle de gestion, d’être présent dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. » précise Agnès Robert

Forte de ses expériences diverses et enrichissantes, Agnès Robert propose donc aujourd’hui son expertise en temps partagé aux dirigeants des Pays de La Loire qui souhaitent une visibilité sur leurs finances, leurs marges et leurs résultats.

Pour chaque entreprise, Agnès Robert garantit, avec confidentialité, transparence, réactivité et objectivité, une approche sur mesure :

Compréhension des attentes et des besoins,

Observation du fonctionnement de l’entreprise,

Mise en place d’outils de gestion pertinents,

Intervention sur site.

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Vers un contrôle de gestion plus réactif

Les contrôleurs de gestion ont su se servir des outils numériques pour se libérer du seul reporting et concentrer leurs efforts sur l’analytique.

Leur dénomination a quelque chose de légèrement suranné mais leur fonction, elle, s’est transformée. Habitués à regarder dans le rétroviseur de leur entreprise, les contrôleurs de gestion élargissent leur champ d’action en se servant des données du passé, qu’ils ont l’art de compiler, pour élaborer des conseils stratégiques dont les opérationnels, jusqu’au plus haut niveau hiérarchique, sont de plus en plus friands. « Il est révolu, le temps où les contrôleurs de gestion restaient dans leur bureau, le nez rivé sur leur écran, souligne Annick Delhon-Bugard, directrice du contrôle de gestion de la branche services courrier-colis de La Poste. Aujourd’hui, ils sont, chez nous, pleinement associés aux opérationnels pour accompagner la création des offres que nous lançons pour faire face à la baisse de notre activité courrier. »

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